Crowd1 & Coffre 2 Lux : Face à ce qu’il qualifie d’ « escroquerie », le gouvernement gabonais annonce l’ouverture d’une enquête

Le coffre de luxe est la dernière arnaque financière du moment sur internet © DR

Présentés par certains comme une opportunité d’affaires avec retour immédiat sur investissement, les services financiers en ligne dénommés Crowd1 1 Coffre 2 Lux sont en réalité de véritables escroqueries assimilées au système de la « pyramide de Ponzi ». Au Gabon, le gouvernement vient d’annoncer l’ouverture d’une enquête.

C’est bien connu, les arbres ne montent pas au ciel. Et pourtant, certains continuent à y croire.

Ces dernières semaines, avec force publicités tapageuses, des promoteurs de plateformes sur internet peu scrupuleux, voire franchement véreux, n’ont pas hésité à faire miroiter à leurs clients-pigeons de gros gains en à peine quelques semaines. Nombre de Gabonais ont cédé aux sirènes alléchantes de ces vendeurs d’illusions dont à coup de slogans.

Face à cette situation qui rappelle, toutes choses égales par ailleurs, la tristement célèbre affaire BR Sarl, du nom de cette entité qui a dépouillé de leurs économies des centaines de Gabonais il y a quelques années, le gouvernement a décidé d’ouvrir une enquête « pour identifier tout relais de ces plateformes d’escroquerie et protéger les consommateurs ».

Réactivité des autorités

Dans ces « systèmes d’arnaque pyramidale en marketing réseau dans lesquels le profit ne relève pas de l’activité de vente mais du recrutement de nouveaux membres (…) seuls les concepteurs desdits systèmes en tirent les bénéfices au détriment des adhérents », alerte le ministère de l’Economie qui a fait preuve d’une grande réactivité pour lutter contre cette arnaque 2.0.

Pour rappel, ce système dit du Coffre fort de luxe ou de Crowd1 a été interdit dans plusieurs pays africains, à l’instar de la Namibie, et est dans le viseur des autorités financières dans un grand nombre de pays. Le 14 mai dernier aux Etats-Unis, la célèbre Financial Services Commission avait émis un « investor alert », invitant les investisseurs à se détourner de tels systèmes qui ont tous les atours de miroirs aux alouettes.