Mardi 19 mai, la Banque mondiale a approuvé un prêt de 5, 397 milliards de francs CFA (9 millions de dollars) de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) pour renforcer la lutte contre la pandémie de Covid-19 dans le pays.
Après le FMI, l’UE, etc., c’est au tour de la Banque mondiale d’apporter son soutien au Gabon dans la lutte contre le Covid-19. L’institution multilatérale a approuvé un prêt de 5, 397 milliards de francs CFA (9 millions de dollars) de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) pour renforcer la lutte contre la pandémie de Covid-19 dans le pays.
Les fonds sont destinés au renforcement du système de santé, notamment en matière de prévention, de détection et de prise en charge des cas. Ils permettront la fourniture d’équipements et de matériels, tels que des ambulances médicalisées, des équipements de protection individuelle et des kits de diagnostic pour le dépistage en laboratoire. Ils serviront également à financer la formation du personnel de santé et la mise en place de deux nouveaux centres de diagnostic du Covid-19.
« Ce projet s’inscrit dans la continuité de l’engagement de long terme fourni par la Banque mondiale pour renforcer les systèmes de santé au Gabon, y compris le projet en cours de préparation sur les soins de santé de base. Il vient compléter les efforts d’autres partenaires au développement dans le cadre d’une riposte coordonnée », a déclaré la représentante résidente de la Banque mondiale au Gabon, Alice Ouedraogo.
Ce soutien de la Banque mondiale, qui vient après celui du FMI, de l’UE, etc., était attendu. Sur le continent africain, le Gabon est considéré comme l’un des bons élèves de la riposte face au Covid-19, que ce soit sur le volet préventif ou curatif.
Hier, le pays a annoncé la mise en place d’un centre de dépistage capable de réaliser jusqu’à 10 000 tests par jour, chose inédite sur le continent. Ce nouveau laboratoire, installé au sein du Palais des Sports de Libreville, servira pour moitié au Gabon et pour l’autre moitié aux pays voisins de la sous-région dont les capacités de tests sont relativement limitées.
