COP27 : Alors qu’elle entendait contester au Gabon son leadership sur l’environnement et le climat, la RDC désavouée

La ministre RD congolaise de l'Environnement, Eve Bazaïba, contrainte de revoir ses plans © DR

Les bailleurs internationaux ont refusé d’aider financièrement Kinshasa qui doit accueillir les travaux préparatoires de la 27e Conférence des Parties sur le Climat (COP-27). Ils ont jugé « irréaliste » le budget qui leur a été présenté.

Kinshasa sera-t-elle en mesure d’abriter les travaux préparatoires à la 27e Conférence des Parties signataires de la Convention Cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP 27) qui se tiendra du 7 au 18 novembre à Charm El-Cheikh en Egypte ? Si oui, quelle forme prendront-ils ?

Pour l’heure, c’est le flou qui domine. Ces travaux sont censés se tenir dans la capitale RD congolaise du 3 au 5 octobre prochain. Les ministres du monde entier ayant l’eau et l’environnement dans leurs attributions y sont attendus.

Mais sollicités pour un accompagnement financier, les bailleurs de fonds ont opposé une fin de non recevoir aux autorités congolaises en raison d’un budget jugé « irréaliste », c’est-à-dire disproportionné. Certaines sources évoquent de manière confidentielle des « problèmes évidents de surfacturation ».  

Les autorités RD congolaises n’ont plus désormais que trois semaines pour revoir leur plan et ramener le budget dans des proportions plus raisonnables. Car c’est seules, sans aide extérieure, qu’elles devront financer l’événement.

Cet épisode tombe mal pour la RDC qui, à l’occasion de cette COP 27, espérait disputer au Gabon son leadership sur les questions environnementales en Afrique centrale. D’autant que ce dernier peut s’enorgueillir d’avoir, de l’avis unanime, remarquablement organisé fin août-début septembre la Semaine africaine sur le Climat.