COP 26 : Les négociateurs africains sur le climat ont rendez-vous début mars au Gabon

La COP 26 aura lieu en novembre 2020 à Glasgow en Ecosse © DR

Les négociateurs africains sur le climat se réuniront à Libreville du 1er au 3 mars afin de préparer la COP 26. La rencontre devrait permettre à ces derniers de définir les différentes positions lors de cette 26ème conférence qui se tiendra en Ecosse.

L’annonce a été faite mercredi 26 février à travers un communiqué du secrétariat permanent du Conseil national pour le climat. La rencontre « a pour objectif de définir les différentes positions à défendre en prélude des prochaines échéances internationales sur le climat », indique le communiqué, en référence notamment à la 26ème conférence des parties sur le climat (COP26) qui aura lieu du 9 au 19 novembre 2020 à Glasgow en Ecosse.

« Les discussions qui se tiendront à Libreville sont donc cruciales car elles visent à pouvoir obtenir un consensus lors de la rencontre subsidiaire de Bonn en Allemagne, qui aura lieu en avril 2020», précise le communiqué.

La rencontre fait suite à l’audience accordée par Ali Bongo à Tanguy Gahouma-Bekale, le secrétaire permanent du Conseil national pour le climat, le 24 janvier dernier, ainsi qu’à la réunion du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement africains sur les changements climatiques (CAHOSCC), qui s’est tenue début février à Addis-Abeba en Ethiopie au cours de laquelle Ali Bongo Ondimba a transmis le témoin après trois années d’exercice au poste de coordonnateur du CAHOSCC au président sud-africain Cyril Ramaphosa.

Pour rappel, lors de la COP 23 début décembre 2019 à Madrid, le Gabon avait été désigné pour prendre la tête du groupe des négociateurs africains sur le climat qui représente pas moins d’un quart des voix, avec pour ambition de rendre effectives les règles et procédures de l’Accord de Paris sur le climat dès janvier 2021.

Une décision tout sauf surprenante. Le Gabon, pays dont le territoire est recouvert à près de 88 % par la forêt équatoriale, l’un des deux poumons verts de la planète, est considéré comme l’un des pays africains les plus impliqués dans la défense de l’Accord de Paris conclu en 2015 qui vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5 à 2 degrés Celsius maximum d’ici 2050.

Son président, Ali Bongo Ondimba, est personnellement très engagé dans la protection de l’environnement au sens large. En juin dernier, il a fait nommé au gouvernement un écologiste convaincu, Lee White, au poste de ministre des Forêts et de l’Environnement, un portefeuille très important au Gabon.