La COP 25 s’est ouverte ce lundi à Madrid en Espagne. Le mininstre de l’Environnement, des Forêts et de la Mer, Lee White, y représentera le Gabon, l’un des pays les plus attendus de cette grand-messe.
L’échange a été cordiale, et même plus. Il montre en tout cas la bonne entente entre la France et le Gabon.
Ce matin, à l’occasion de l’ouverture de la COP 25 le ministre gabonais de l’environnement a salué plusieurs personnalités. Parmi elles, le premier ministre français, Edouard Philippe. Les deux hommes ont échangé durant quelques minutes dans une ambiance très détendue. Lee White et Edouard Philippe sont en effet réputés pour leur sens de l’humour.
Les deux hommes se sont ensuite installés l’un à proximité de l’autre, tout juste séparés par la secrétaire d’Etat française à l’Environnement, Brune Poirson.
Depuis l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République française en mai 2017, les relations entre l’Hexagone et le Gabon se sont nettement réchauffées. Le jeune président français et son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba, qui partagent nombre de violons d’Ingres en commun et qui ont fait de la protection de l’environnement une cause commune, ont noué des relations étroites. Les deux dirigeants se sont vus à plusieurs reprises ces deux dernières années. En outre, des échanges téléphoniques réguliers ont lieu entre Libreville et Paris.
La semaine dernière, Paris a confirmé son soutien à Libreville. L’AFD a annoncé qu’elle décaisserait les derniers 24,5 milliards de francs CFA de son programme d’appui budgétaire de 147,5 milliards en faveur du Gabon (lire notre article).
Le Gabon, qui a fait de la lutte contre le réchauffement climatique et, plus largement, de la défense de l’environnement l’une de ses priorités de politique intérieure ou extérieure, est l’un des pays les plus attendus de cette COP 25. 85 % de son territoire est recouvert par la forêt équatoriale, l’un des deux poumons verts de la planète.
