COP 25 : Le Gabon désigné pour prendre la présidence du Groupe des négociateurs africains sur le climat

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba, ici lors d'une précédente COP, est personnellement très impliqué sur les questions d'environnement © DR

Le 1er janvier, le Gabon accédera à la présidence du Groupe des négociateurs africains sur le climat. Une décision qui sera officialisée à Madrid le 13 décembre, en clôture de la COP 25.

Pour le pays qui est très engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique et, plus largement la défense de l’environnement, c’est une consécration.

Le 1er janvier, le Gabon prendra la tête du Groupe des négociateurs africains sur le climat. Ainsi en ont décidé à une très large majorité la cinquantaine de pays du continent, qui subissent durement les conséquences du réchauffement climatique (cyclones, inondations, sécheresses…).

Le Gabon succédera donc pour les deux ans qui viennent à l’Egypte dont le mandat est arrive à terme le 31 décembre prochain. C’est Tanguy Guillaume Gahouma-Bekale, conseiller spécial d’Ali Bongo Ondimba et secrétaire permanent du Conseil national climat gabonais, qui s’installera dans le fauteuil occupé jusque-là par l’Égyptien Mohamed Nasr.

Le Gabon, pays dont le territoire est recouvert à près de 88 % par la forêt équatoriale, l’un des deux poumons verts de la planète, est considéré comme l’un des pays africains les plus impliqués dans la défense de l’Accord de Paris conclu en 2015 qui vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5 à 2 degrés Celsius maximum d’ici 2050.

Son président, Ali Bongo Ondimba, est personnellement très engagé dans la protection de l’environnement au sens large. En juin dernier, il a fait nommé au gouvernement un écologiste convaincu, Lee White, au poste de ministre des Forêts et de l’Environnement, un portefeuille très important au Gabon.