Après avoir reçu mardi une délégation du Medef conduite par le Jean-Michel Guelaud, le président de Sogea-Satom, filiale de Vinci Construction, un groupe de BTP français, le président Ali Bongo Ondimba a reçu le lendemain, mercredi, les dirigeants de son concurrent, français lui-aussi : Colas, filiale du groupe Bouygues. Entre les deux groupes français, qui semblent se marquer à la culotte, la concurrence est rude pour se disputer le marché gabonais.
Reçu en audience ce mercredi 7 décembre au Palais Rénovation par Ali Bongo Ondimba, le vice-président Business Development de Colas, Benoît Chauvin, est venu proposer son expertise.
« En tant que leader mondial des infrastructures routières, Colas a beaucoup de choses à proposer. Nous avons proposé à son Excellence des solutions pour continuer à aider ses populations à vivre dans de meilleures conditions, notamment (à travers la construction) de nouvelles voiries dans de nombreuses villes de la République gabonaise et quelques liaisons », a déclaré M. Chauvin.
Le dirigeant de Colas s’est en particulier dit disposé à accompagner l’État gabonais dans l’exécution des projets contenus dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT) tout en l’assurant s’inscrire dans la lutte pour la préservation de la planète.
Un argumentaire bien rôdé. Il faut dire que Colas connait parfaitement le Gabon. L’entreprise de BTP, filiale du groupe Bouygues, y est implantée depuis bientôt 50 ans.
