Lors du One Summit Forest de Libreville qui s’est tenu cette semaine, la question du financement de la préservation des forêts du bassin du Congo-Ogooué a fait un bond en avant grâce à l’adoption d’un document baptisé « Plan de Libreville ».
Point principal de ce plan de Libreville, la création d’un fonds doté de 100 millions d’euros, soit un peu plus de 65,5 milliards de FCFA. C’est le président français, Emmanuel Macron, qui coprésidait cette conférence avec son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba, qui en a fait l’annonce.
Emmanuel Macron a indiqué que plusieurs bailleurs de fonds participeront à cette opération de financement au profit des États des 15 pays du bassin du Congo, dont le Gabon, le plus en pointe à ce sujet. C’est le cas de la fondation Walton qui a promis 20 millions d’euros, un peu plus de 13 milliards de FCFA, et de la fondation Conservation International qui décaissera de 30 millions d’euros, soit 19,6 milliards de FCFA. Le reste sera à la charge de la France.
Mais ça n’est pas tout. Lors de cette première édition du One Forest Summit, très réussie de l’avis unanime des participants, bien d’autres initiatives ont été présentées pendant les deux jours de conférence dans la capitale gabonaise. C’est le cas notamment du Fonds bleu du bassin du Congo, une initiative de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC).