Le Botswana a levé mercredi l’interdiction de chasser l’éléphant sur son territoire au motif que la population des pachydermes augmentant celle-ci a un effet négatif sur le revenu des agriculteurs.
Cette mesure, justifiée pour les uns, a suscité les protestations des défenseurs de la biodiversité. Populaire auprès des électeurs ruraux, elle a été prise quelques mois avant un scrutin présidentiel prévu en octobre.
Au Botswana, la chasse commerciale aux animaux sauvages menacés, dont les éléphants, avait été interdite en 2014 par le président botswanais Ian Khama, fervent protecteur de l’environnement.
Cette semaine, les autorités gabonaises ont fait savoir qu’elle continueraient à protéger de manière « inconditionnelle et sans exception » les éléphants, nombreux sur leur territoire mais menacés par les trafics et la destruction de leur espace naturel. Elles entendent redoubler d’efforts en la matière afin d’enrayer la baisse de la population et la faire, à terme, repartir à la hausse.
En Afrique, le Gabon est l’un des pays les plus en pointe en matière de protection de l’environnement et de préservation de la biodiversité. Son territoire est recouvert à près de 85 % par la forêt équatoriale, l’un des principaux poumons verts au niveau mondial avec la forêt amazonienne.