Ali Bongo Ondimba et Akinwumi Adesina, se sont entretenus lundi 21 novembre au Palais Rénovation. L’occasion pour le numéro un gabonais d’appeler, en des termes diplomatiques, la BAD à plus d’efficacité.
A cette occasion, le Dr Adesina a en exprimé sa volonté de voir la BAD, dont le Gabon est l’un des principaux pays d’engagement, soutenir plus avant le gouvernement gabonais dans la réalisation de ses projets prioritaires : dans les domaines de l’eau (PIEPAL, Kinguélé-Tchimbélé, PASIGl), des télécommunications, des transports, des infrastructures routières, de l’agroalimentaire (programme Graine) et de l’employabilité des jeunes, indique un communiqué de la Présidence gabonaise.
Le président de la BAD a déclaré être « tout à fait en phase avec la vision des autorités gabonaises » quant à leurs réformes visant à diversifier l’économie pour sortir de la dépendance au pétrole et à d’autres ressources naturelles.
Le Dr Adesina, qui a salué le leadership du président gabonais sur les questions environnementales et la lutte contre les réchauffements climatiques, a également évoqué l’épineuse question de la dépendance du Gabon aux importations de produits alimentaires. « Sur cette question spécifique, rapporte le palais, le président du Groupe de la BAD a informé le chef de l’État de la tenue d’un sommet pour ‘nourrir l’Afrique’ qui aura lieu du 25 au 27 janvier 2023, à Dakar au Sénégal », spécifie le communiqué du Palais Rénovation.
En attendant, le président de la BAD a encouragé les autorités gabonaises à développer des zones spéciales agro-industrielles afin de permettre au Gabon de « réduire sa dépendance aux importations de toute nature et d’atteindre l’autosuffisance alimentaire ».
Le président gabonais a par ailleurs émis le souhait que l’action de la BAD au Gabon soit « plus visible et plus lisible ». Un appel en somme à plus d’efficacité.
