Ce samedi s’est tenue la troisième session extraordinaire du Comité de pilotage du programme de réformes économiques et financières de la Communauté des Etats d’Afrique centrale à Brazzaville sur le thème : « Incidences économiques et financières du COVID-19 sur les économies de la CEMAC et esquisses de solutions ». Cette session urgente a réuni l’ensemble des ministres de l’Economie et les responsables des institutions communautaires, dont celui du Gabon, Jean-Marie Ogandaga. Voici le communiqué publié par ses services à l’issue de la réunion.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Monsieur Jean-Marie Ogandaga, a pris part ce jour à la troisième session extraordinaire du Comité de pilotage du programme de réformes économiques et financières de la Communauté des Etats d’Afrique centrale (Copil PREF-CEMAC) à Brazzaville en République congolaise.
Cette session urgente, qui a porté sur les « incidences économiques et financières du Covid-19 sur les économies de la CEMAC et esquisses de solutions », a permis aux ministres de l’Economie et aux responsables des institutions communautaires de faire le point sur l’impact de la crise actuelle sur les économies de la sous-région et d’identifier des pistes de solution.
« L’évaluation rapide des conséquences de cette pandémie nous permettra d’identifier les actions idoines à engager pour limiter ses effets néfastes sur les économies de la CEMAC. Des solutions communes doivent être appliquées dans les meilleurs délais pour protéger notre espace économique déjà fortement impacté par cette crise. Par ailleurs, je me réjouis de ce que les échanges avec mes homologues rentrent dans le cadre des réflexions que nous avons engagées au Gabon dans le cadre des travaux de la cellule interministérielle de veille économique », souligne le ministre en charge de l’Economie.
Notons que les conséquences économiques et financières de la pandémie du Covid-19 sur les économies de la CEMAC sont de plusieurs ordres : baisse des recettes budgétaires, dégradation des comptes macro-économiques, baisse des financements extérieurs, perturbation des échanges intracommunautaires, fragilité de la stabilité externe et risque de la montée des tensions inflationnistes.
