Le président gabonais a reçu ce lundi 6 janvier les vœux de bonne année du corps diplomatique. L’occasion pour les ambassadeurs de louer les « nombreux succès diplomatiques » enregistrés par le Gabon lors de l’année écoulée et pour le chef de l’Etat de lister les défis à relever en 2020.
C’est accompagné de la Première dame, Sylvia Bongo Ondimba, que le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a fait son entrée dans la salle des banquets de la Présidence de la République.
Désormais remis de son AVC survenu en octobre 2018, le chef de l’Etat a, cette année, renoué avec la tradition des vœux de nouvel an. Après les forces de défense et de sécurité (lire notre article), c’était au tour du corps diplomatique par la voix du doyen du Corps diplomatique, Pierre Nzila, par ailleurs ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Congo près de la République Gabonaise, de présenter ses voeux au chef de l’Etat.
Dans son allocution, le diplomate n’a pas manqué de relever que 2019 avait été pour le Gabon une année de nombreux succès diplomatiques. En effet, le sommet extraordinaire de la CEEAC à Libreville le 18 décembre dernier, à l’occasion duquel Ali Bongo Ondimba a effectué son retour sur la scène internationale, a permis d’adopter la grande réforme institutionnelle que la sous-région, en retard d’intégration, attendait. Lors de la COP 25, le Gabon s’est vu attribuer la présidence du Groupe des négociateurs africains sur le climat en signe de son implication sur le sujet. Etc.
Répondant aux vœux des diplomates, Ali Bongo Ondimba, après les avoir remercier pour leur soutien, a listé les défis qui, selon lui, devront être relevés en 2020 par l’Afrique et la communauté internationale, dont il a rappelé que le Gabon était un « partenaire fiable et loyal ».
En ce début d’année, Ali Bongo devrait renouer avec ses déplacements à l’international
Parmi ceux-ci, le numéro un gabonais a évoqué la lutte contre le dérèglement climatique, la lutte contre le terrorisme et la criminalité trans-frontalière, mais aussi la promotion d’un modèle de développement moins inégalitaire et plus inclusif, d’un modèle de gouvernance plus efficace (incluant la lutte contre la corruption) ou encore une intégration régionale plus poussée. « En 2020, la diplomatie gabonaise s’ emploiera à nouveau (à relever ces défis) avec force et énergie », a indiqué le chef de l’Etat gabonais sur sa page Facebook.
Après avoir repris l’ensemble des commandes du pays (en septembre), lancé une opération anti-corruption d’une ampleur inédite (en novembre) et effectué son grand retour sur la scène diplomatique (en décembre), le président Ali Bongo Ondimba devrait en ce début d’année renouer avec ses déplacements à l’international, un exercice qu’il affectionne tout particulièrement.
