Une rencontre s’est tenue vendredi 28 juillet dans un hôtel au nord du Grand Libreville entre le gouvernement et les représentants des corps diplomatiques. L’occasion pour le premier ministre Alain Claude Billie By Nze d’éclairer les chancelleries sur les conditions de préparation des premières élections générales de l’histoire du pays qui se tiendront le 26 août prochain.
« Il me paraît utile de rappeler que la concertation politique, majorité et opposition convoquée par le chef d’État au mois de février dernier, répondait à cette nécessité d’avoir des élections apaisées grâce à un dispositif électoral consensuel », a déclaré le premier ministre.
« La révision de la Constitution qui s’en est suivie, de même que les modifications de la loi électorale ont également participé de cette volonté consensuelle de doter de notre pays d’un dispositif électoral crédible ayant obtenu l’assentiment du plus grand nombre », a-t-il ajouté.
Le chef du gouvernement a par ailleurs rappelé que « le gouvernement mettra tout en œuvre pour garantir des élections démocratiques inclusives et crédibles, en assurant la sécurité des personnes et des biens, en favorisant la libre compétition électorale et en permettant aux acteurs politiques un accès équitable aux médias publics, conformément à la loi. »
A la demande du @PresidentABO, j'ai reçu ce 28/07 le corps diplomatique accrédité dans notre pays, à qui j'ai présenté les dispositions prises par le Gouvernement pour des élections libres, crédibles et apaisées.
— Bilie-By-Nze (@BilieByNze) July 28, 2023
Il a également insisté sur le fait que « le respect des lois et règlements est primordial pour préserver la paix et la stabilité du pays pendant cette période électorale. « Les élections politiques ne doivent pas être vécues par nos compatriotes comme des moments d’angoisse. Ce sont au contraire des moments de responsabilité puisqu’il s’agit de choisir les hommes et les femmes à qui le peuple souverain doit confier la direction du pays pour les mandats à venir », a expliqué M. Bilie-By-Nze.
Celui-ci a également rappelé « l’importance de la neutralité des partenaires internationaux et ambassadeurs avant, pendant et après les élections. » Une précaution loin d’être superfétatoire au vu de l’Histoire récente.