Transgabonaise : Sous pression de la Présidence, le ministère des Travaux publics resserre son jeu

Les représentants du ministère des Travaux publics aux côtés des principaux acteurs de la construction de la Transgabonaise ce dimanche 4 septembre 2022 © Twitter / Olivier Sean

Une réunion de travail s’est tenue hier, dimanche 4 septembre, entre les différentes parties prenantes à la construction de la Transgabonaise, les représentants du Conseil national du PAT et ceux du ministère des Travaux publics, qui se sont par ailleurs rendus sur le terrain pour constater in situ l’avancée des travaux.

Ce 4 septembre tombant pourtant un dimanche, cela n’a pas empêché les représentants du ministère des Travaux publics d’être sur le pont.

Ceux-ci ont eu une séance de travail avec les responsables de la Société autoroutière du Gabon (SAG), de l’entreprise indienne AFCONS et du Conseil national du Plan d’accélération de la transformation (CNPAT).

L’objet de cette réunion : faire le point sur l’avancement de la Transgabonaise. Selon l’un des participants, il a en particulier été question des délais de livraison et de la qualité des travaux.

Le 16 août dernier, le président de la République Ali Bongo Ondimba, a mis un terme aux rumeurs selon lesquelles cette ouvrage, long de 780 km, qui permettra de relier le Gabon d’est (Franceville) en est (Owendo) et qui constituera une fois construite la plus importante infrastructure routière d’Afrique, ne serait pas livré dans les délais.

C’est bien en 2023 que les travaux seront terminés et que l’ouvrage sera livré, a indiqué le chef de l’Etat dans son discours prononcé à l’occasion du 62ème anniversaire de l’Indépendance du pays.

Critiqué ces dernières semaines, le ministre des Travaux publics, Armel Bounda Balonzi, se sait attendu au tournant. Il doit maintenant serrer son jeu et accélérer pour tenir les délais, tout en veillant à la qualité.