Sylvia Bongo Ondimba, Pascaline Bongo, Serge Arnaud Assume, Mgr Jean-Patrick Iba-Bâ, Lee White, Mathurin Ovono Ebè… Les tops et les flops cette semaine au Gabon

La première dame Sylvia Bongo Ondimba à l'occasion du lancement de l'opération Octobre rose au Gabon le 1er octobre 2020 © DR

Qui s’est positivement distingué cette semaine au Gabon ? Qui s’est, à l’inverse, négativement illustré ? Nous avons sondé une trentaine de personnalités de toutes sensibilités, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Voici leur réponse. 

LES TOPS 

Sylvia Bongo Ondimba. Octobre rose, dont la première dame est la figure de proue au Gabon et qui s’est achevé hier, a de nouveau été un succès. Cette semaine, la Fondation qui porte son nom a par ailleurs lancé un nouveau plan d’action 2021-2023 dans le cadre de son programme « Agir contre le cancer ».

Pascaline Mferri Bongo Ondimba. Après des années de brouille, la sœur du président Ali Bongo Ondimba s’est réconciliée avec son frère, ainsi que la première dame. C’est elle aujourd’hui qui est à la manœuvre pour rallier Denis Bongo Jr au reste de la famille. De bonne augure pour le camp présidentiel dans la perspective de l’échéance électorale de 2023 (lire notre article).

Serge Arnaud Assume. Agé de 33 ans, ce Gabonais a été promu Officier senior en charge des compétitions des moins de 17 ans et moins de 20 ans au sein de la Confédération africaine de football (CAF). Une jolie promotion pour ce compatriote, détenteur d’un FIFA master en management du droit et des sciences humaines du sport, obtenu en juillet dernier à Zurich en Suisse.

LES FLOPS

Mgr Jean-Patrick Iba-Bâ. Après avoir échoué dimanche dernier à rouvrir de façon anticipée les églises au Gabon, l’archevêque de Libreville a fini par se plier aux exigences du gouvernement, à peine amendées suite à une concertation, de mise en place d’un protocole sanitaire stricte afin d’éviter toute reprise de l’épidémie de Covid-19 suite à la réouverture des lieux de culte intervenue vendredi 30 octobre au Gabon (lire notre article).

Pr. Lee White. Accueillant les ordures ménagères d’Owendo, la décharge d’Alénakiri a été fermée par le gouvernement qui n’a pas annoncé l’ouverture d’un nouveau site. Du coup, la production d’ordures d’Owendo devrait être reversée à la décharge de Mindoubé, déjà arrivée à saturation, qui accueille déjà près de 85 % des déchets du Grand Libreville, au risque de mettre en péril la santé les populations riveraines. Une situation qui souligne l’urgence qu’il y a pour le Gabon de mettre en place un grand plan de collecte, de recyclage et de valorisation des déchets, à l’instar de ce qu’a fait il y a quelques années déjà le Rwanda. Un tel plan permettrait d’assoir la position de leader continental du Gabon en matière d’environnement, mais aussi de contribuer à la diversification économique du pays et à la création d’emplois. Un beau chantier en perspective pour le ministre de l’Environnement Lee White qui devrait en faire l’une de ses priorités.

Pr. Mathurin Ovono Ebè. Le président du Syndicat national des enseignants chercheurs, section UOB, a invité cette semaine les autorités à déclarer une année blanche à l’université pour d’obscurs motifs. Une prise de position difficilement compréhensible, pour ne pas dire franchement irresponsable, qui fait fi de l’intérêt des étudiants vis-à-vis desquels la continuité pédagogique doit être sauvegardée par tout moyen en dépit d’un contexte rendu difficile par l’épidémie de Covid-19.