Il aura fallu que le président Ali Bongo Ondimba, il y a quelques jours, tape du poing sur la table pour que les autorités se mettent en action. Le résultat ne s’est pas fait attendre. Cette semaine, des engins lourds ont commencé à traiter les énormes bourbiers qui, ces derniers temps, ont entraîné la paralysie du trafic sur la route nationale 1, entre les PK 76 et 80. Pour le plus grand soulagement des usagers en attendant une solution plus définitive.
Quand on veut, on peut. C’est un peu la morale de cette histoire qui illustre le fait qu’en matière d’action publique, il n’est nullement question de fatalité mais de volonté.
Depuis dimanche dernier, conformément aux directives données par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, au premier ministre, Julien Nkoghe Bekalé, des travaux de consolidation sur la RN1 sont en cours. Pour les usagers, qui voient le trafic revenir progressivement à la normale, c’est un ouf de soulagement.
Des moyens considérables ont été dégagés. Outre un enveloppe d’un montant de 900 millions de francs CFA, une logistique importante a été déployée par la Direction générale de l’entretien des routes et des aérodromes (DGERA) pour remédier à l’énorme bourbier qui empêchait toute circulation entre le PK 76 et le PK 80 du fait des pluies torrentielles qui se sont abattues sur le pays.
En l’espace de quelques heures, les pelleteuses et autres bulldozers dépêchés dans la zone ont permis de réaliser les travaux nécessaires de terrassement et de consolidation via un rechargement en blocs de béton. La structure du sol ainsi solidifiée a permis dès le lendemain, lundi, la reprise progressive du trafic.
Le chantier, exécuté en collaboration avec l’entreprise espagnole de BTP Acciona, a été engagé, rappelle le ministère des Travaux publics, dans le cadre du plan d’urgence d’amélioration des conditions de circulation en attendant les grands travaux de la Transgabonaise dont les accords et conventions avec les bailleurs de fonds internationaux sont en cours de discussion.
Selon les experts, la saison sèche devrait maintenant être mise à profit pour réaliser un ouvrage durable afin que ce genre d’incidents, au demeurant exceptionnels, ne soient bientôt plus qu’un mauvais souvenirs appartenant définitivement au passé.
