Réintégration du Gabon à l’ITIE : « la preuve que notre pays est définitivement sur la bonne voie » (Rose Christiane Ossouka Raponda)

Le premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda © DR

Après le président de la République Ali Bongo Ondimba hier soir, le premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda a, à son tour, réagi à la réintégration du Gabon à l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives.

Après huit ans d’absence, le Gabon a officiellement réintégrer hier, jeudi 21 octobre, l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (EITI). Sa présidente Helen Clark a adressé un courrier en ce sens au président Ali Bongo Ondimba (lire notre article).

Une nouvelle qui a largement fait réagir la classe politique, à commencer par le président de la République lui-même (lire notre article).

Ce matin, c’est au tour du premier ministre de réagir. Rose Christiane Ossouka Raponda voit dans la réintégration du Gabon à l’ITIE « la reconnaissance du travail acharné fourni, sous l’autorité du Président de la République Ali Bongo Ondimba, afin que les ressources du Gabon profitent pleinement et durablement aux Gabonais ». Mais aussi « la preuve que (le) pays est définitivement sur la bonne voie ! »

Après des années de gestion hasardeuse liée à des choix malheureux de directeur de cabinet à la Présidence de la République (Maixent Accrombessi, Brice Lacchruche Alihanga), un rouage clé dans le fonctionnement de l’Etat, et, dans une moindre mesure, de premier ministre, le président Ali Bongo Ondimba a fait appel à une nouvelle équipe, plus jeune, mieux formée, plus travailleuse et dont les valeurs éthiques sont, à bien des égards, radicalement différentes de celles de leurs prédécesseurs.

La réintégration à l’ITIE a d’ailleurs été un dossier piloté par l’ex-coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, qui, durant près de deux ans (de décembre 2019 à septembre 2021) a remis de l’ordre dans les finances publiques du pays.