Le président gabonais s’apprête à accueillir les 1er et 2 mars prochain à Libreville plusieurs chefs d’Etat, parmi lesquels le Français Emmanuel Macron.
« Les 1er et 2 mars 2023, le Gabon accueillera le One Forest Summit », a rappelé sur Facebook et Twitter le président gabonais.
« Pour notre pays, cet événement est très important », a-t-il souligné. « Son développement et la prospérité des futures générations dépendent de l’exploitation durable de nos forêts. »
Mais cet événement a sans doute avant tout une résonnance mondiale. « Pour la Planète, ce sommet est vital. Sans les forêts du Bassin du Congo-Ogooué, le monde ne saurait être aussi respirable », a souligné le numéro un gabonais.
Annoncé conjointement lors de la COP 27 par les présidents Ali Bongo Ondimba et Emmanuel Macron, le One Forest Summit se déroulera du 1er au 2 mars prochain à Libreville au Gabon.
Selon ses organisateurs, l’événement se donne pour objectif de déboucher sur de nouveaux engagements et des initiatives concrètes sur trois points : la progression des connaissances et la promotion de la coopération scientifique sur les écosystèmes forestiers ; la promotion de chaînes de valeur durables dans le secteur forestier ; le développement de sources de financement innovantes notamment en explorant les solutions de conservation de la biodiversité fondées sur le marché.
La première jour du sommet, le 1er mars, réunira des membres de gouvernements et de la société civile ainsi que des experts afin d’avancer sur ces trois points.
La seconde journée, le 2 mars, sera consacrée à la séquence de haut niveau du One Forest Summit, réunissant les chefs d’Etats et de gouvernements sur le sujet du bassin du Congo et des défis communs rencontrés par les bassins forestiers tropicaux africain, amazonien et asiatique.
De nombreux décideurs et experts y sont attendus.
Le Gabon est considéré comme l’un des pays les plus exemplaires en matière de protection et d’exploitation durable des forêts. Il est un acteur important dans la lutte contre le réchauffement climatique et la protection de la biodiversité. Des causes élevées au rang de priorités par les autorités.