Non, le gouvernement du Gabon n’a pas entrepris de négociations pour remplacer Veolia par RusHydro

L'entreprise RusHydro est un des leaders mondiaux de la distribution d'eau et d'énergie.
« L’information » circule mais elle est fausse. Le Gouvernement gabonais n’a entrepris à ce stade aucune discussion pour trouver un remplaçant à Veolia, dont la convention de concession de distribution d’eau et d’électricité a été rompue courant février.
De source gouvernementale, on indique que l’heure n’est pas à ce type de discussion, qu’un management provisoire a été installé pour gérer une période transitoire d’un an et préparer les conditions d’un nouvel appel d’offres. Car, précise cette source, il y aura bien une procédure d’appel d’offres qui sera lancée en bonne et due forme pour remplacer Veolia en tant qu’opérateur pour la distribution de l’eau et de l’électricité.
« Tous les opérateurs privés qualifiés peuvent manifester leur intérêt à la reprise du marché de la distribution de l’eau et de l’électricité au Gabon. Mais les pouvoirs publics gabonais ont un calendrier et chaque chose viendra en son temps », indique cette source gouvernementale, avant de rappeler le fameux proverbe : « rien ne sert de courir, il faut partir à point ».
Une autre source au sein du gouvernement s’interroge, elle, avec beaucoup de circonspection : « faire courir ce genre de bruit à ce moment-là n’est pas anodin.  Je me demande bien à qui profite ce stratagème ? », fait-il mine de s’interroger avant de poursuivre et de tenter une réponse : « en tout cas pas aux autorités gabonaises. Cela vise à faire croire à l’opinion que Veolia a vu sa convention de concession rompue pour lui substituer un autre opérateur. En réalité, l’entreprise française ne peut s’en prendre qu’à elle-même. Si elle a perdu la concession, c’est parce que la qualité de service délivré aux usagers étaient exécrables », conclut-il.