Jessye Ella Ekogha, Lee White, Pr Bertrand Mbatchi, Patrice Neveu, Alexandre Barro Chambrier, Louis Ingongui… Les tops et les flops cette semaine au Gabon

Le porte-parole de la Présidence de la République, Jessye Ella Ekogha lors de son point de presse jeudi 7 octobre 2021 © DR

Qui s’est positivement distingué cette semaine au Gabon ? Qui s’est, à l’inverse, négativement illustré ? Nous avons sondé une trentaine de personnalités de toutes sensibilités, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Voici leur réponse.

LES TOPS 

Jessye Ella Ekogha. Connu pour son aisance oratoire et son sens de la répartie, le porte-parole de la Présidence, a, en l’espace d’une minute, jeudi, lors de son point de presse, fait perdre tout crédit aux accusations visant le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba dans les Pandora Papers à l’encontre. « De quoi parle-t-on ? (…) D’actes qui se seraient passés, car on parle au conditionnel. Et si ces actes s’étaient passés, on parle d’actes qui n’aurait rien de répréhensible, qui se serait déroulés il y a plus de vingt ans et de sociétés qui aujourd’hui n’existent plus », a cinglé Jessye Ella Ekogha devant un parterre de journalistes dont, il faut le souligner, n’avait pris la peine de lire réellement le contenu de cette « enquête ». Ce qui ne leur a pas empêché de le commenter…

Lee White. A trois semaines de l’ouverture de la COP 26, le ministre de l’Environnement a eu les honneurs du grand quotidien français Le Monde cette semaine qui lui a consacré un long portrait, détaillant par la même occasion « son projet de développement écologique qui préserve la biodiversité et le climat ». A lire absolument en cliquant ici.

Pr Bertrand Mbatchi. Décédé le 25 septembre dernier à Ouagadougou (Burkina Faso), le secrétaire général du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames), poste auquel il avait été nommé en 2011, a été inhumé samedi à Libreville. Ce biologiste de formation est « l’un des plus grand scientifiques » qu’est connu le Gabon « ces dernières décennies », a écrit le président Ali Bongo Ondimba qui lui a rendu un vibrant hommage sur les réseaux sociaux (lire notre article).

LES FLOPS

Patrice Neveu. Le rêve d’une qualification des Panthères, dont il est le sélectionneur, pour la Coupe du monde s’éloigne. Lors d’un match retardé d’1h30 en raison d’un imbroglio autour des tests PCR Covid-19, réalisés jeudi, le onze gabonais s’est incliné 3 à 1 vendredi en Angola. Au classement du groupe F, l’Égypte, toujours invaincue, est désormais seule en tête avec 7 points. La Libye suit avec 6 points. L’Angola est troisième avec 3 points et le Gabon ferme la marche avec un seul petit point.

Alexandre Barro Chambrier. Le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) a effectué jeudi sa rentrée politique. Celui qui rêve d’envoyer Jean Ping à la retraite et de ravir sa place comme leader de l’opposition s’est une nouvelle fois contenté de critiquer la gestion de la majorité présidentielle et d’affirmer que les conditions actuelles d’organisation des élections n’offraient pas, selon lui, toutes les garanties de transparence. Un propos maintes fois ânonné qui a toutes les apparences d’un vieux disque rouillé. Sans doute aurait-il mieux valu pour lui détailler son programme, a condition d’y avoir travaillé, ce qui n’est manifestement pas le cas. Il en faudra sans doute beaucoup plus pour convaincre les Gabonais lors de la présidentielle prévue en 2023.

Louis Ingongui. L’ancien secrétaire général du PDS et ex-directeur de cabinet du président du Conseil national de la démocratie (CND), a été qualifié cette semaine dans les colonnes de L’Union par son ancien mentor, Séraphin Ndaot, de « militant instable et vénal ». Il faut dire qu’avant de rejoindre le PDS, Louis Ingongui a été militant du Parti démocratique gabonais (PDG), du Centre des libéraux réformateurs (CLR), de l’Union gabonaise pour la démocratie et le développement (UGDD) et co-fondateur du Fundu, un parti disparu depuis. Sacrée transhumance !