Ce lundi 20 janvier au matin, dès 9 heures, au rond-point de la Démocratie, des organisations féminines, réunies autour de La dynamique gabonaise des femmes, se sont données rendez-vous pour une marche de protestation visant à dénoncer les récentes disparitions d’enfants. Un phénomène non-quantifié mais qui donne lieu à quantité de fake news et à des tentatives d’instrumentalisation politique.
L’association La dynamique gabonaise des femmes organise ce lundi matin une marche de contestation contre les récentes disparitions d’enfants. Celle-ci a débuté à 9 heures au rond-point de la Démocratie. « Nous invitons toutes les femmes. Apportez les photos des enfants portés disparus. Ensemble nous devons mettre fin et éradiquer ce phénomène », précisait un communiqué de l’organisation diffusé ce weekend sur sa page Facebook.
D’autres associations féminines ont annoncé qu’elles participeraient à cette marche. C’est le cas notamment de Team femmes battantes.
Fausses informations et instrumentalisation politique
Depuis quelques jours, les réseaux sociaux gabonais, relayés par certains médias, entretiennent une psychose sur une supposée vagues d’enlèvements d’enfants. Un phénomène difficile à quantifier en l’absence de communication d’un chiffre officiel par les autorités. « C’est une psychose qui repose sur quelques faits avérés mais qui sont largement extrapolés », indique une source policière.
La disparition du petit Rinaldi est devenue l’incarnation de ce phénomène. Cette affaire donne lieu à quantité de fausses informations dont certaines ne sont pas dénuées d’arrières pensées politiques (lire notre article). Certains évoquent d’ailleurs la proximité entre La dynamique gabonaise des femmes et l’opposition.
