C’est ce que semble indiquer ce matin le grand quotidien L’Union au lendemain du Conseil des ministres du mercredi 10 août au cours duquel le président Ali Bongo Ondimba a piqué une colère contre les membres du gouvernement.
« Hier (mercredi 10 août), en Conseil des ministres, le président Ali Bongo Ondimba a vertement tancé ses ministres », écrit ce matin L’Union dans son éditorial, confirmant les informations divulguées hier par La Libreville (lire notre article).
« Cette sortie du chef de l’État intervient moins d’une semaine après qu’il eut exprimé au Premier ministre, Rose-Christiane Ossouka Raponda, son insatisfaction face à la lenteur, disons la faiblesse des résultats engrangés jusque-là dans la mise en œuvre des politiques publiques ainsi que des actions visant à améliorer les conditions de vie de nos compatriotes », poursuit notre confrère.
Et d’ajouter : « Si l’on en juge par la tonalité des propos (légitimes) du président de la République, et les nombreux griefs formulés, ils devraient amener les uns et les autres à une remise en cause de leurs méthodes de travail. Et même, comme cela se fait dans les grandes démocraties, rendre leurs tabliers parce qu’ils ont échoué lamentablement. Mais, on n’a pas encore intégré cette culture. Alors, il faut passer à la phase du remaniement du gouvernement que certains appellent de tous leurs vœux. »
« Formée à la suite des atermoiements qui ont émaillé l’exercice des précédents gouvernements, aujourd’hui encore, tous les ingrédients paraissent réunis pour que le chef de l’État forme une nouvelle équipe à un an des élections générales. Car, de l’avis de l’opinion, il est inconcevable que, disposant pourtant d’une conjoncture plus favorable, le gouvernement actuel peine à apporter des solutions fiables aux problèmes qui minent chaque jour le quotidien des Gabonais toujours plus inquiets pour leur avenir », rappelle notre confrère.
Lire l’intégralité de cet éditorial sur le site de L’Union en cliquant ici.
