Lors de sa conférence de presse commune avec le ministre de la Santé, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong, jeudi 9 juin, le porte-parole du gouvernement a répondu à une question d’un journaliste de Gabon 1ère au sujet d’une tribune publiée dimanche dernier dans un hebdomadaire français par Me Richard Sedillot, l’un des avocats de l’ex-directeur de cabinet de la Présidence. Avec son tranchant habituel. Verbatim.
« Le Gouvernement n’entend pas rentrer dans ce ‘match » que veulent installer les avocats de M. Laccruche Alihanga. C’est une affaire qui concerne la Justice gabonaise. La Justice gabonaise est la seule habilitée et qualifiée pour traiter de ce type de sujet. Ce n’est pas une question qui relève du Gouvernement, de l’Exécutif. Dans un Etat de droit, il existe le principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs qui doit être respecté. Ceux qui utilisent les médias comme des tribunaux devraient se rappeler que ce n’est pas devant les médias que l’on fait des plaidoiries. C’est devant le tribunal. Il faut donc apporter les éléments devant la Justice qui, seule, les appréciera ».
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