Le chef de l’Etat l’a annoncé lui-même aux journalistes venus l’interroger après qu’il a inauguré le nouveau Centre International Multisectoriel d’Enseignement et de Formation professionnels de Nkok, symbole de la réforme du système d’enseignement gabonais.
Bis repetita. Après avoir pris à sa charge, sur ses propres deniers, l’année dernière, les dépenses de santé des Gabonais les moins favorisés durant la crise de la Covid-19 (lire notre article), le Ali Bongo Ondimba récidive.
Ce vendredi 9 avril, le chef de l’Etat gabonais, en grande forme, a inauguré le Centre international multisectoriel d’enseignement et de formation professionnels de Nkok (CIMEFPN).
Attendu à la sortie par une poignée de journalistes, celui-ci leur a déclaré qu’il prendrait « à titre personnel, l’ensemble des frais de scolarité de tous les élèves de la première promotion de ce centre de formation ».
Très souriant, le président a poursuivi son propos. « La principale richesse d’un pays, c’est son capital humain. Des jeunes bien formés dans des secteurs techniques où il y a de l’emploi, c’est une priorité pour moi. Il faut former nos jeunes dans des filières où ils auront un travail à la clé, un travail bien rémunéré qui leur garantit une vie décente », a ajouté le numéro un gabonais.
Et d’expliquer : « Le monde évolue. Les techniques et les savoirs évoluent. L’enseignement doit évoluer aussi. C’est pourquoi nous avons réformé en profondeur le système de formation au Gabon. Pour donner la priorité à la formation technique, professionnelle. C’est un pan important de la transformation de notre pays », a indiqué Ali Bongo Ondimba, soulignant que « ce centre de formation professionnelle de Nkok en est le symbole ».
