Depuis sa nomination comme ministre des Sports en janvier 2019, Franck Nguema se dépense comme aucun de ses prédécesseurs pour donner au sport gabonais les moyens de fonctionner, rattrapant au passage les erreurs du passé.
Cela faisait plusieurs années que les fédérations de taekwondo et d’athlétisme traversaient une zone de turbulence. Faute de moyens pour fonctionner.
Aujourd’hui, elles perçoivent le bout du tunnel et se remettent à espérer. 20,221 millions de francs CFA viennent d’être débloqués en faveur du taekwondo, la discipline dans laquelle excellent Anthony Obame et Urgence-Maria Mouega. Quant à l’athlétisme, c’est également 20 millions de francs CFA qui ont été récemment octroyés.
La raison ? L’activisme du ministre des Sports gabonais. Plus que nul autre de ses prédécesseurs, Franck Nguema mouille le maillot pour sortir le sport gabonais de son ornière.
« Il prend les dossiers les uns après les autres et les traitent vraiment. Jusqu’au bout. Il ne fait pas semblant », confie un responsable de la CAF qui l’a vu à l’oeuvre.
Depuis sa nomination, on ne compte plus en effet les dossiers qui semblaient encalminés depuis des années et qui ont finalement été réglés.
La semaine dernière, le ministre des Sports s’est démené pour que le dossier des arriérés de paiement de l’ex-DTN de l’équipe nationale de football, António Garrido, soit réglé. Résultat : 312 millions de francs CFA sont en passe d’être débloqués (lire notre article).
Mieux, Franck Nguema s’est engagé à purger les arriérés de paiement de l’ensemble des sélectionneurs des différentes fédérations gabonaises qui s’élèvent à quelque 2,5 milliards de francs CFA.
« Franck (Nguema) est très remuant. Il est ce qu’on appelle un problem solver. Tant que le dossier dont il est chargé n’est pas réglé, il fait tous ses efforts possibles. Son souci de l’efficacité tient probablement au fait qu’il a été chef d’entreprise », explique un de ses collègues au gouvernement.
« Il ne reste pas passif. Il est capable de passer une dizaine de coups de téléphone par jour au ministère des Finances et à la Direction du Trésor pour s’assurer que les fonds promis ont été débloqués. Du coup, il jouit d’une forte crédibilité dans le milieu car on sait qu’il n’y a pas d’écart entre ses paroles et ses actes », confirme un autre ministre qui l’a vu à l’oeuvre sur plusieurs dossiers.
Des qualités qui ne passent pas inaperçues en haut-lieu. La trajectoire politique de Franck Nguema, ascensionnelle ces deux dernières années, n’est probablement pas prête de s’arrêter.
