Contrairement à ce qu’a annoncé notre confrère Gabon Media Time, le directeur général de la poste Michaël Adande n’a pas été interpellé « ce jeudi 20 février par des éléments de la Direction générale des recherches (DGR) de la Gendarmerie nationale dans le cadre de l’opération anti-corruption Scorpion », évoquant « des suspicions de malversations financière et de détournements de deniers publics ».
Oui, le président directeur général de La Poste SA, Michaël Adende, a bien été brièvement interpellé. Mais non, il ne l’a été ce jeudi mais hier mercredi, et non par la DGR mais par la gendarmerie nationale, et surtout non pas dans le cadre de l’opération anti-corruption Scorpion mais suite à une plainte déposée par une ancienne employée de La Poste SA, comme l’a affirmé notre confrère Gabon Media Time (lire l’article).
Le PDG de La Poste SA a en effet été auditionné pendant 1 heure et demi mercredi 19 février avant de regagner son bureau au centre-ville de Libreville, sans faire l’objet d’aucune poursuite judiciaire à ce jour, ont indiqué plusieurs sources à La Libreville.
Ces mêmes sources ont précisé que Michaël Andande a été entendu dans le cadre d’une plainte déposée il y a quelque temps par une ancienne employée de La Poste SA faisant partie de la quinzaine d’anciens cadres et partenaires soupçonnés depuis janvier 2017 de malversations diverses ayant failli conduire à la banqueroute de La Poste SA. L’ancienne employée accuse le PDG de La Poste SA d’avoir utilisé son salaire et celui d’autres anciens cadres qui ont eux aussi déposé plainte d’avoir acheter des véhicules à ses proches et collaborateurs.
Une affaire qui, martèlent les collaborateurs du PDG de La Poste SA, n’a aucun lien avec l’opération anti-corruption en cours au Gabon.
