Le site d’information en ligne, Gabon Actu, a cette semaine assuré que d’une part que les travaux d’urgence et d’entretien sur l’axe Ntoum-Kango situé sur la route nationale 1 avait été arrêté et, d’autre part, qu’ils l’avaient été en raison du non–paiement par le gouvernement de factures dues à l’entreprise adjudicataire Colas Gabon. La réalité est quelque peu différente. La voici.
Lancés en décembre 2019 dans le cadre du plan d’urgence d’amélioration des conditions de circulation élaboré par le ministère des Travaux publics après la survenance de l’énorme bourbier qui empêchait toute circulation entre le PK 76 et le PK 80, les travaux, réalisés par l’entreprise Colas, entre Ntoum et Pont Agoula (Kango), un linéaire de 65 km, ont été réalisés à 90 %.
Il s’agissait, pour rappel, de travaux destinés à permettre la reprise de la circulation, ce qui le cas aujourd’hui. « Le cahier des charges a été respecté, de même que le calendrier d’exécution. L’objectif a donc été rempli », indique un ingénieur.
Il ne reste aujourd’hui que des travaux mineurs qui représente 10 % du total. Cette partie là a été reversée au ministère des Travaux publics qui s’assurera que la route, redevenue praticable, le restera à l’avenir.
Enfin, la Société autoroutière du Gabon (SAG), le concessionnaire, qui avait sous-traité à Colas les travaux provisoires d’urgence aux fins de consolidation de la voirie (dont le coût s’élèverait à 5 milliards de francs CFA) pour permettre de la rendre de nouveau praticable dans les meilleurs délais, reprendra les choses en main à partir de septembre pour conduire elle-même les travaux définitifs sur un tronçon dans le cadre du vaste projet de Transgabonaise dont l’axe Ntoum-Kango est l’une des composantes.
S’agissant du non-paiement des factures qui seraient dues à Colas, comme l’affirme le site d’information en ligne Gabon Actu, le ministère des Travaux publics apporte une précision importante. « Il ne s’agit pas de retards de paiement mais de litige sur le paiement de certaines factures du fait de la qualité des travaux qui ne sont pas aux normes requises », tient-on à expliquer.
