La cérémonie de passation de charges a eu lieu hier, samedi 8 février, à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne à l’occasion du 33ème sommet ordinaire de l’Union Africaine (UA).
C’est désormais à l’Afrique du Sud de Cyril Ramaphosa que revient la présidence du Comité des chefs d’État et de gouvernement africains sur les changements climatiques (CAHOSCC) après trois ans de mandat exercé par le Gabon d’Ali Bongo Ondimba. La transmission de témoin a eu lieu ce samedi à Addis-Abeba où se tient le sommet ordinaire de l’Union Africaine.
Pour autant, cela ne signifie pas, loin de là, la mise en retrait du Gabon des instances environnementales sur la scène diplomatique continentale et internationale. En décembre dernier, lors de la COP 25 à Madrid, le pays dirigé par Ali Bongo Ondimba a été élu à une très large majorité à la présidence du groupe des négociateurs africains sur le climat.
Le 1er janvier 2020, le Gabon a ainsi succédé pour les deux ans qui viennent à l’Egypte dont le mandat est arrivé à terme. C’est Tanguy Guillaume Gahouma-Bekale, conseiller spécial d’Ali Bongo Ondimba et secrétaire permanent du Conseil national climat gabonais, qui s’est installé dans le fauteuil occupé jusque-là par l’Égyptien Mohamed Nasr.
Le Gabon, pays dont le territoire est recouvert à près de 88 % par la forêt équatoriale, l’un des deux poumons verts de la planète, est considéré comme l’un des pays africains les plus impliqués dans la défense de l’Accord de Paris conclu en 2015 qui vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5 à 2 degrés Celsius maximum d’ici 2050.
Son président, Ali Bongo Ondimba, est personnellement très engagé dans la protection de l’environnement au sens large. En juin dernier, il a fait nommé au gouvernement un écologiste convaincu, Lee White, au poste de ministre des Forêts et de l’Environnement, un portefeuille très important au Gabon.
