Droit de réponse de Gabonews suite à la publication par La Libreville d’un article sur Alexandre Barro Chambrier

Le 20 octobre dernier, La Libreville publiait un article sous le titre « Quand les partisans de Barro Chambrier tentent de piéger le candidat du PDG, favori du second tour des législatives », dans lequel on pouvait notamment lire le passage suivant : « Au QG d’Alexandre Barro Chambrier, l’heure est à la fébrilité. C’est dans ce contexte que certains de ses partisans, pour le moins zélés, n’ont sans doute rien trouvé de mieux que de piéger le jeune candidat du PDG. Comment ? En tentant de pousser à bout le candidat du PDG afin que lui ou ses partisans s’en prennent à des journalistes et ne cassent leur caméra […] Autre détail troublant : cette caméra, présente sur les lieux par hasard a-t-on assuré, appartient à Gabonews, un média propriété de la famille Gondjout, très proche de Barro Chambrier ».

Suite à cette publication, nous avons reçu de la part de nos confrères de Gabonews le « droit de réponse » suivant que nous avons décidé de porter à la connaissance de nos lecteurs (voir ci-dessous). La Libreville tient toutefois à rappeler qu’elle maintient l’entièreté du propos rédigé dans son article du 20 octobre dernier, en particulier le fait que Gabonews est la propriété d’une famille, les Gondjout, dont les liens étroits avec Alexandre Barro Chambrier sont de notoriété publique.  

Gabonews n’a planifié aucun piège contre le candidat Séverin Pierre Ndong Ekomi 

Suite à l’incident survenu le 19 septembre au quatrième arrondissement de la commune de Libreville entre l’équipe de campagne du RHM et celle du PDG, le site d’information en ligne « La Libreville », a publié deux articles les 20 et 22 octobre 2018, insinuant un plan élaboré pour nuire au candidat du PDG.  Ce site désigne, Gabonews, le premier site d’information en ligne crée au Gabon, comme complice. « La semaine dernière, la chaîne de télévision Gabonews, propriété des Gondjout, une famille très proche de Barro Chambrier, a tenté de le piéger pour tenter de lui coller une image de voyou de bas quartier. L’événement a été filmé et complaisamment relayé par quelques médias qui se sont bien gardés de révéler les dessous de l’affaire », a écrit la rédaction de ce média, dans deux longs articles […] NDLR : cette citation est inexacte. Elle a été reproduite (volontairement ?) de façon erronée – procédé que nous déplorons -, ce qui  invalide du coup le reste de la démonstration. Pour lire, la formulation réellement employée, se reporter svp à notre article disponible en ligne.

L’objectif de cette grave allégation nous paraît clair, celui de bafouer l’image de Gabonews.  La rédaction de « La Libreville » ne s’est pourtant rapprochée ni du reporter agressé par l’équipe du candidat PDG, ni de la rédaction de Gabonews pour collecter les faits comme l’exige la pratique du métier de journalisme. Depuis sa création, le slogan de Gabonews est : « Pour l’information juste ! », c’est ce souci de véracité des faits qui guide notre professionnalisme. Nous tenons à rappeler que notre site d’information est une entreprise privée vivant des entrées publicitaires et des contrats passés avec ses clients. Dans tout notre parcours, aucune de nos caméras ou aucun de nos journalistes ne s’est jamais retrouvé « par hasard », sur le lieu d’un événement. Nos équipes sont très souvent sollicitées pour des couvertures médiatiques, loin d’être des films de violences. Si les deux partis politiques admis au second tour du scrutin se sont croisés durant leur campagne de proximité alors que le reporter de GABONEWS suivait les déplacements du candidat Alexandre Barro chambrier et que les esprits se sont échauffés, où se trouve donc le piège dont GABONEWS serait complice ? Dans la vidéo querellée, on peut voir d’autres individus en train de filmer l’altercation avec leur téléphone portable. Pourtant, c’est la caméra de GABONEWS qui est cassée [sur] ordre du candidat du PDG. Pourquoi les individus filmant avec leur téléphone n’ont pas aussi été inquiétés ? Les faits laissent clairement croire que GABONEWS a été la véritable cible. Personne ne nous convaincra d’un banal énervement ou d’une quelconque perte de contrôle face à la situation.

Précision. Depuis le début de ces événements nationaux que sont les élections actuelles, nos équipes couvrent les meetings et les causeries politiques de tous bords. Soucieux de l’éthique et de la déontologie qu’exige le Code de la communication au Gabon, comme cela est visible sur notre site, aucun parti n’est défavorisé. C’est dire que Gabonews n’a rien contre Séverin Pierre Ndong Ekomi, le candidat du Parti Démocratique Gabonais. Cependant, nous condamnons fermement l’acte posé par ce dernier qui a ordonné à ses supporters de « casser la caméra » d’un journaliste jouant pacifiquement son rôle.

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