« Le discours du 31 décembre [d’Ali Bongo Ondimba] vient apporter la preuve définitive de ce qu’il n’y a pas de vacance à la tête de l’Etat au Gabon » (Ike Ngouoni sur RFI)

Le directeur de la communication et porte-parole de la présidence, Ike Ngouoni © DR

Le conseiller spécial et porte-parole de la présidence de la République a assuré ce mercredi sur l’antenne de la radio RFI qu’Ali Bongo Ondimba était désormais totalement remis de ses ennuis de santé et qu’il n’y a donc pas lieu d’évoquer la vacance du pouvoir au sommet de l’Etat.

« Le discours du 31 décembre vient apporter la preuve définitive de ce qu’il n’y a pas de vacance à la tête de l’Etat gabonais », a déclaré Ike Ngouoni.

« Le président est à la tâche. Le président est pleinement dédié à sa fonction, il travaille à ce que 2019 soit une année importante pour les Gabonais, aussi sur le front social », a ajouté Ike Ngouoni. Bref, « Le président préside », a lâché dans une formule incisive le porte-parole de la présidence.

La veille, ce dernier avait indiqué au grand quotidien de référence français, Le Monde, que la présentation des vœux d’Ali Bongo « est la preuve [que celui-ci] est totalement rétabli » et que « ses ennuis de santé sont désormais derrière lui ».

Le porte-parole est également revenu sur ce qui attend les Gabonais pour l’année à venir. En 2019, Ali Bongo « souhaite faire de l’emploi sa priorité ». Son autre objectif, ajoute-t-il, est « de poursuivre et d’intensifier la diversification de notre économie ».

Ces propos corroborent ceux tenus le 24 décembre dernier par le directeur de cabinet du président gabonais, Brice Laccruche Alihanga qui, via une interview dans le grand quotidien français des affaires, Les Echos, avait déjà écarté toute idée de vacance du pouvoir, indiquant qu’Ali Bongo Ondimba était « aux commandes du pays » et qu’il travaillait « tous les jours » durant sa convalescence. « Évoquer l’absence temporaire du président est un abus de langage », avait alors indiqué le bras droit du président gabonais.