C’est ce qu’a déclaré le vice-président gabonais lors de son passage à Franceville dans le Haut-Ogooué (sud-est) en fin de semaine.
« L’ambassade, c’est un territoire d’un pays et lorsque le président de la République aura la possibilité de se déplacer, c’est là-bas qu’il recevra la démission du premier ministre chef du gouvernement, et c’est là-bas qu’il signera les décrets. Il suffit de 5 heures pour aller de Libreville à Rabat et faire signer les décrets de sorte qu’ils entrent valablement en vigueur », a déclaré Pierre-Claver Maganga Moussavou.
C’est ce jeudi 13 décembre que la Cour constitutionnelle terminera l’examen des contentieux relatifs aux élections législatives des 6 et 27 octobre dernier. Celle-ci sera alors en mesure de prononcer les résultats définitifs de ce scrutin.
Emmanuel Issoze Ngondet devra alors remettre à Ali Bongo sa démission. Compte tenu de son bilan en demi-teinte depuis deux ans en tant que premier ministre (il a été nommé en 2016), il y a peu de chances que M. Issoze Ngondet soit reconduit à son poste. D’autant qu’il est soupçonné d’avoir été tenté de jouer double-jeu durant l’absence d’Ali Bongo du pays depuis le 24 octobre dernier. Les jours d’Emmanuel Issoze Ngondet à la tête du gouvernement gabonais sont donc désormais comptés.
