Ali Bongo Ondimba reçoit Henri Max Ndong Nzué, premier Gabonais (et Africain) directeur Afrique de Total Energies

Ali Bongo Ondimba s'est entretenu avec le nouveau directeur Afrique de Total Energies, Henri Max Ndong Nzué mardi 30 novembre 2021 au Palais Rénovation © DR

L’entretien a eu lieu hier, mardi 30 novembre, au Palais Rénovation. 

Après un long déplacement à l’international de plus de trois semaines entre la fin octobre et la mi-novembre, retour aux affaires domestiques et notamment aux sujets économiques pour le chef de l’Etat gabonais.

« Après mon entretien vendredi dernier avec le management de Perenco, j’ai échangé ce mardi 30 novembre avec le directeur Afrique de Total Energies, Henri Max Ndong Nzué », a indiqué mardi 30 novembre sur ses réseaux sociaux Ali Bongo Ondimba.

« Je l’ai chaleureusement félicité car il est le premier Gabonais – et Africain – à occuper ce poste », a ajouté le numéro un gabonais.

À 56 ans, le Franco-Gabonais Henri-Max Ndong-Nzue est en effet devenu au début de septembre le premier cadre africain à prendre la tête de la branche exploration-production de Total Energies en Afrique subsaharienne.

Cet entretien intervient quatre jours seulement après celui avec le PDG de Perenco, François Perrodo, reçu vendredi dernier par le chef de l’Etat au Palais Rénovation.

« Le Gabon entend, avec l’appui de ses partenaires, consolider son secteur pétrolier de la manière la plus efficiente et respectueuse de l’environnement, tout en développant de nouveaux projets dans le gaz et les énergies propres et renouvelables », a commenté sur sa page Facebook le chef de l’Etat, précisant que « c’est la meilleure façon de concilier impératif économique et écologique ».

Champion africain de la lutte contre le réchauffement climatique et de la protection des forêts et de la biodiversité, et l’un des rares pays au monde à être « carbone négatif » (c’est-à-dire à émettre moins de CO2 qu’il n’en capture), le Gabon, membre de l’OPEP, est aussi l’un des principaux producteurs de pétrole au sud du Sahara (200 000 m/bj). Depuis une dizaine d’années, il utilise sa manne pétrolière pour accélérer la diversification et le verdissement de son économie.