Qui s’est positivement distingué cette semaine au Gabon ? Qui s’est, à l’inverse, négativement illustré ? Nous avons sondé une trentaine de personnalités de toutes sensibilités, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Voici leur réponse.
LES TOPS
Ali Bongo Ondimba. Le chef de l’Etat gabonais, dont le pays a été l’un des plus efficaces en Afrique dans la riposte au Covid-19, a été omniprésent cette semaine suite à la désignation quelque jours plus tôt d’un nouveau premier ministre et de son gouvernement. Enchaînant les réunions (avec Mgr Jean-Patrick Iba-Ba, Marie-Madeleine Mborantsuo, Ahmad Allam-mi….), M. Bongo Ondimba a présidé mercredi la cérémonie de prestation de serment de la nouvelle équipe gouvernementale et convoqué dans la foulée un conseil des ministres. Il prépare désormais activement prochain Sommet de la CEEAC, l’organisation sous-régionale dont il est le président en exercice, qui se déroulera ce jeudi 30 juillet (lire notre article).
Hubert Ella Ekogha. Le directeur technique de l’Agence national des Parcs nationaux (ANPN) dirige l’équipe des éco-gardes gabonais qui sont pris, partout dans le monde, en modèle. Ceux-ci sont d’ailleurs à l’affiche d’une campagne internationale pour célébrer l’édition 2020 du World ranger day, prévu le 31 juillet prochain. Le nom de leur patron revient désormais avec insistance, au Gabon comme à l’international, pour assurer la direction d’organismes prestigieux dédiés à la défense de l’environnement (article à venir).
Erlyne Antonella Ndembet. Le ministre de la Justice a décidé d’instaurer la gratuité des extraits de casier judiciaire pour les candidats aux concours et les étudiants demandeurs d’une bourse. Une décision unanimement saluée et particulièrement bienvenue pour les jeunes en cette période de crise liée au Covid-19 (lire notre article).
LES FLOPS
Jean-Luc Mélenchon. En perte de vitesse, le leader de La France Insoumise, opposant virulent à Emmanuel Macron, a, à la demande expresse de Jean Ping et par intermédiaire de la député française d’origine gabonaise, Danielle Obono, plaidait la cause du vieil opposant gabonais en posant une question écrite au gouvernement français. Pas sûr toutefois qu’il soit le mieux placé pour le faire. En réalité, cette démarche, qui s’apparente davantage à un coup de com, est vouée à l’échec tant sur le plan politique que diplomatique (lire notre article).
Igor Nyambie Simard. L’administrateur général de l’Autorité administrative de la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok, promu en juin dernier au sein de la direction d’Arise IIP et Arise IS, deux filiales du Groupe Olam au Gabon, a logiquement été remplacé à son poste par Anne Nkene Biyo’o, épouse Souguemam Nguemah. Celle-ci occupait depuis plus de six ans les fonctions d’administrateur général adjoint de cette même ZES de Nkok.
RFI. Régulièrement pointée du doigt pour son manque de professionnalisme et son parti pris, la radio française a implicitement laissé entendre cette semaine que le report de la venue au Gabon du président togolais, Faure Essozimna Gnassimgbé, prévue cette semaine, pourrait être dû aux propos – controversés – tenus quelques jours plus tôt par le député français Bruno Fuchs. Une analyse, politiquement orientée, en réalité totalement fantaisiste (lire notre article).
