« Ali Bongo Ondimba est sans doute le dirigeant qui aura le plus fortement marqué l’Histoire de la CEEAC », Évariste Ndayishimiye

Le président burundais, Évariste Ndayishimiye, ce vendredi 27 novembre 2020 à Libreville © DR

C’est ce qu’a déclaré hier, vendredi 27 novembre, le chef de l’Etat burundais, Évariste Ndayishimiye, à l’issue du 18ème sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale organisé à Libreville.  

« Ali Bongo Ondimba est sans doute le dirigeant qui aura le plus fortement marqué l’Histoire de la CEEAC », a déclaré Évariste Ndayishimiye, dont s’était la première apparition parmi ses pairs..

Le président burundais était l’un des cinq chefs d’Etat physiquement présents lors du 18ème sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Les autres étaient tous représentés à haut-niveau (lire notre article).

« Mission accomplie »

Après cinq années de mandat, le numéro un gabonais a transmis le témoin à son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso. « C’est avec le sentiment du devoir accompli que je transmets le témoin », a déclaré Ali Bongo Ondimba. Ce dernier aura en effet réussi l’exploit de mener à bien une importante réforme institutionnelle, bloquée depuis près de deux décennies.

Cette réforme, entérinée en décembre dernier et qui a commencé à entrer en vigueur cette année, modifie en profondeur l’architecture institutionnelle de l’organisation sous-régionale, préalable à davantage d’intégration, en particulier sur le plan économique. Une nécessité pour bénéficier de la fameuse taille critique et de l’effet d’échelle tant recherché par les investisseurs.

Prochain grand objectif diplomatique pour Ali Bongo : la COP 26

Bien que n’étant plus président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba ne compte pour autant pas lever le pied sur le plan diplomatique. Le chef de l’Etat gabonais va en particulier commencé à préparer très activement la prochaine Conférence de l’ONU sur le climat, la COP 26 qui se déroulera à Glasgow (Ecosse) et qui marquera le grand retour des Etats-Unis dans les accords de Paris. C’est en effet le Gabon, l’un des moteurs du continent en matière de défense de l’environnement, qui a été choisi pour présider le groupe des négociateurs africains.