Qui s’est positivement distingué cette semaine au Gabon ? Qui s’est, à l’inverse, négativement illustré ? Nous avons sondé une trentaine de personnalités de toutes sensibilités, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Voici leur réponse.
LES TOPS
- Akim Daouda. Directeur des investissements du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) depuis plusieurs années, il en a été nommé directeur général cette semaine en conseil des ministres en remplacement de Serge Myckoto au moment où le Fonds vient d’acquérir les 47,04 % de parts du capital détenues par BNP-Paribas dans la BICIG (lire notre article).
- Marie Françoise Dikoumba. Précédemment en poste dans l’Ogooué-Lolo, elle devient gouverneur de l’Estuaire en remplacement de Guillaume Adjangoue Lappel à au moment où le gouvernement a décrété le confinement du grand Libreville pour éviter la diffusion du Covid-19 à l’intérieur du pays. Sa promotion à un poste important illustre la volonté du président de la République de continuer à promouvoir des femmes aux plus hauts postes de responsabilité. Pour rappel, les années 2015-2025 ont été décrétées décennie de la femme au Gabon.
LES FLOPS
- Julien Nkoghe Bekalé. Le premier ministre et son gouvernement se sont fait sèchement rabroués cette semaine par le président Ali Bongo Ondimba qui a dénoncé leur lenteur dans l’application des mesures d’urgence destinées à faire face à la crise du Covid-19 (lire notre article). Pour ne rien arranger, ce vendredi, lors d’une allocution publique, le chef du gouvernement a évoqué la possibilité pour les forces de défense et de sécurité de pénétrer au domicile des Gabonais, une mesure autorisée dans le cadre de l’état d’urgence, mais sans l’entourer des précautions oratoires et des explications nécessaires, déclenchant ainsi une polémique inutile (lire notre éditorial).
- Monseigneur Mathieu Madega. A la veille des célébrations pascales, le président de la Conférence épiscopale du Gabon a appelé les Gabonais à se retrouver dimanche 12 avril dans les églises du pays sans tenir compte de l’interdiction de rassemblement dans les lieux publics édictée par les autorités pour freiner la propagation du Covid-19. Diplomatiquement mais néanmoins fermement, il a été rappelé à l’ordre par le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha (lire notre article).
