Afrique centrale : Ali Bongo Ondimba préside ce jeudi un sommet de la CEEAC

Chef de l'Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba est également le président en exercice de la CEEAC © DR

Covid-19 oblige, la 17ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, qui permettra de matérialiser les premières avancées institutionnelles consacrées dans la réforme historique adoptée en décembre dernier à Libreville, se tiendra en visioconférence.

Ces derniers jours, Ali Bongo Ondimba a activement préparé ce sommet. Il a reçu le 24 juillet dernier le secrétaire général de l’organisation sous-régionale, Ahmad Allam-mi (lire notre article) et hier, mercredi, le ministre gabonais des Affaires étrangères, Pacôme Moubelet.

L’enjeu de cette grand-messe sera de faire le point sur la réforme « historique », adoptée en décembre dernier lors d’un sommet extraordinaire organisé à Libreville, qui modifie sensiblement l’architecture institutionnelle de la CEEAC.

A l’époque, l’adoption de cette réforme, véritable tour de force, avait été perçu comme un grand succès diplomatique pour le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, par ailleurs président en exercice de la CEEAC (lire notre article).

Avancée historique

Depuis, le traité révisé de la CEEAC a déjà été ratifié dans 7 des 11 pays membres. Quant à la contribution au financement de la communauté, 6 d’entre eux ont pour l’heure rempli les exigences fixées. Autant d’éléments qui laissent augurer une entrée en vigueur prochaine du traité et la mise en place d’une « nouvelle CEEAC », selon les mots de l’ex-ministre gabonais des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze.

Autre enjeu du sommet du 30 juillet, la mise en place de la Commission, instituée pour rendre plus dynamique l’organisation sous-régionale, en lieu et place du Secrétariat général. Six postes seront à pourvoir au sein de cette nouvelle institution. Les candidatures présélectionnées seront validées lors du sommet des chefs d’État et de gouvernement du 30 juillet.