L’ancien président de l’Assemblée nationale et désormais opposant a été interpellé samedi 17 septembre à la frontière entre le Congo-Brazzaville, d’où il venait, et le Gabon, d’où il rentrait, avec trois grosses valises bourrées de cash. Montant total : 1 milliard 190 millions FCFA. Il a aussitôt été placé en garde à vue.
Ce matin, sur certains groupes WhatsApp des membres de la famille de M. Nzouba-Ndama affirment que les 1,19 milliards de francs CFA saisis à bord du véhicule de l’ex-président de l’Assemblée nationale seraient un « don du président (du Congo-Brazzaville) SEM. Denis Sassou-Nguesso », sans toutefois indiquer à quel usage sont destinés ces fonds.
Régulièrement, à la veille d’élection présidentielle, au Gabon, les opposants se tournent vers Brazzaville pour chercher les fonds nécessaires au financement de leur campagne électorale. Jean Ping l’avait fait en 2016. Alexandre Barro Chambrier, entre autres, est soupçonné de vouloir suivre son exemple alors qu’il guigne le statut de « candidat principal » de l’opposition lors de l’élection présidentielle prévue en 2023.
S’il s’avérait que c’était le cas en l’espèce, il s’agirait d’une nouvelle tentative d’ingérence du Congo-Brazzaville dans des élections au Gabon.
Pour Guy Nzouba-Ndama, cette affaire devrait non seulement le contraindre à renoncer à ses projets de candidature à l’élection présidentielle de 2023 au Gabon mais elle pourrait également, à 76 ans, mettre un terme définitif à sa carrière politique.
Pour en savoir plus sur cette affaire, lire notre article.
