Des rumeurs propagées sur internet ont entraîné hier vendredi la mort d’un homme, lynché par la foule, et le passage à tabac d’un autre dans la capitale, Libreville. Face à cette situation, le porte-parole de la présidence, Jessye Ella Ekogha, a démenti fermement les fausses rumeurs sur une supposée vague d’enlèvements d’enfants. Peu de temps après, le gouvernement annonçait le déploiement des forces de l’ordre notamment aux abords des établissements scolaires et la fouille systématique des véhicules, de même qu’une extrême fermeté face à ceux qui diffusent des fake news sur internet et vis-à-vis des parents négligents.
« Nous comprenons les appréhensions de la population qui sont exacerbées par les fausses informations qui circulent sur internet. J’en veux pour preuve qu’à ce jour, une seule plainte a été déposée pour enlèvement. C’est le cas du petit Rinaldi près de Bitam », a déclaré le porte-parole de la présidence gabonaise ce vendredi lors de son habituel point de presse.
Et Jessye Ella Ekogha de poursuivre : « Aujourd’hui, il faut resituer les responsabilités. La première responsabilité incombe aux parents qui ont un devoir de vigilance et de surveillance à l’égard de leurs enfants (…) Donc, il y a des faits présumés qui ne sont pas avérés. Cependant, les services de police et de gendarmerie mettront tout en oeuvre pour rassurer les populations. Mais soyons clairs, il n’y a pas aujourd’hui de vague d’enlèvements d’enfants au Gabon ».
