Après la Première Dame, Sylvia Bongo Ondimba, puis le footballeur Pierre Emerick Aubameyang, c’est au tour du président Ali Bongo de relever le « safe hands challenge », le « défi mains propres ». Lancé par l’OMS, celui-ci consiste à se laver les mains afin de limiter la propagation du coronavirus. Un geste déterminant pour freiner la propagation du Covid-19.
Le challenge lancé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour freiner la propagation du coronavirus prend de l’ampleur.
Après la première dame mardi, Pierre Emerick Aubameyang mercredi, Noureddin Bongo Valentin vendredi, c’est au tour du chef de l’Etat lui-même de relever le gant – ou plutôt le pain de savon – sur l’invitation de l’une de ses compatriotes, Yessie, qui lui a adressé une invitation via les réseaux sociaux, comme le veut la règle.
Dans une vidéo d’un peu plus d’une minute mise en ligne sur ses comptes Facebook et Twitter (ci-dessous), on voit le président gabonais se laver consciencieusement les mains. « Je vous invite tous à faire de même car ce geste simple peut sauver des vies« , explique le président gabonais en conclusion de cette vidéo devenue rapidement virale.
Loin d’être futile, cette initiative est en réalité fondamentale. Elle permet de sensibiliser les populations à l’importance du lavage de mains, l’un des moyens les plus efficaces – et accessibles – pour ralentir la propagation du virus. Un geste qu’il faut répéter plusieurs fois par jour (au minimum chaque heure, selon les préconisations de l’Organisation mondiale de la santé). Mais l’initiative a aussi une vertu pédagogique : « nombre d’entre nous ne nous lavons pas les mains correctement », déplore une responsable de l’OMS.
Depuis qu’il a été lancé par l’OMS, le « safe hands challenge » a été relevé par nombre de personnalités à travers le monde à la fois issues du monde du spectacle (Deepika Padukone, Beyoncé et Jay-Z, Selena Gomez…), du sport (Kylian Mbappe, Alisson Becker, Kaka, Gianni Infantino…) mais aussi de la politique. C’est le cas notamment en Afrique où le président sénégalais Macky Sall a répondu à l’invitation de son homologue rwandais Paul Kagame. Quelques jours plus tôt, le chef de l’Etat égyptien, Abdel Fattah al-Sisi, avait lui aussi relevé le « safe hands challenge ».
En plus des personnalités qui se sont prêtées aux jeux, de nombreux Gabonais n’hésitent pas à poster leurs vidéos sur les réseaux sociaux, montrant qu’ils sont de plus en plus nombreux à s’approprier ce geste barrière, simple mais qui permet de sauver de nombreuses vies.
