La Lettre du Continent dans sa dernière édition, parue ce mercredi, vient d’éventer un secret jusque-là bien gardé dans les milieux diplomatiques gabonais. C’est une page de l’Histoire de l’Afrique francophone qui se tourne.
C’est fait.
La candidature du Gabon au Commonwealth sera officialisée lors du Sommet des chefs d’Etats le 23 juin à Kigali, capitale du Rwanda.
Le Gabon sera intronisé en même temps que le Togo, l’adhésion des deux pays étaient suspendus à l’avis du gouvernement australien, qui avait tardé à donner son aval en raison des élections.
C’est un joli tour de force que vient de réaliser le président Ali Bongo Ondimba. Alors que la procédure d’adhésion au Commonwealth dure en moyenne dix ans, le Gabon a bouclé la sienne en moins d’un an !
Pour y parvenir, le Gabon a dû se conformer à une série de critères en matière économique, environnemental, de respect des droits de l’Homme, etc.
L’adhésion du Gabon, et du Togo, deux pays francophones, à la grande famille anglophone du Commonwealth, constitue un tournant géopolitique majeur.
