Plus grande course d’Afrique, première compétition de l’année inscrite au calendrier de l’Union cycliste internationale (UCI), la tropicale Amissa Bongo s’est achevé hier avec une arrivée à Libreville.
Une étape, longue de 130 km reliant Cap Esterias à Libreville, dont le coup d’envoi a été donné par le président Ali Bongo Ondimba (voir photo).
« On ne peut qu’être satisfait de cette 16e édition de la Tropicale Amissa Bongo », s’est réjouit de son côté le Coordonnateur général de la Tropicale Amissa Bongo, Benjamin Burlot. « Probablement qu’il s’agit de l’édition la plus populaire qu’on ait connue en 16 ans d’organisation : le succès populaire au bord des routes, les enfants mobilisés, les populations dans toutes les provinces qu’on a traversées. Je pense que ça a encouragé tout le monde notamment les coureurs« , s’est-il félicité.
Cette 16ème édition de la Tropicale a également été un succès sur la plan sportif. Elle a été la plus rapide de l’histoire, mais aussi la plus disputée depuis ses débuts. « C’est un vrai succès parce que les équipes européennes ne viennent pas là pour s’entrainer. Elles viennent là prêtes et préparées », a souligné Benjamin Burlot, mettant ainsi en exergue la montée en gamme de ce qui est considéré comme la course cycliste la plus prestigieuse d’Afrique, devant le Tour du Rwanda.
« Mais malgré tout ça », a-t-il ajouté, « les équipes africaines sont dans le peloton et même sur le podium comme vous avez pu le constater avec deux coureurs des équipes nationales africaines en 2e et 3e position du classement général. Mieux encore, on a eu une petite cerise sur le gâteau avec un coureur Gabonais qui a fini 2e au classement général du maillot de combativité. »
