« Le calme est revenu, la situation est sous contrôle », a déclaré Guy-Bertrand Mapangou. Le porte-parole du gouvernement a expliqué ce matin que, sur un commando de cinq militaires qui avaient pris le contrôle de la radio-télévision nationale dans la nuit de dimanche à lundi et appelé à un soulèvement, « quatre ont été arrêtés et un est en fuite ». Depuis, le cinquième homme a été lui aussi arrêté.
« Les forces de sécurité ont été déployées dans la capitale et elles le resteront pour les prochains jours, afin de maintenir l’ordre », a-t-il poursuivi, qualifiant ce qui pourrait s’apparenter à une tentative de coup d’Etat militaire à une « plaisanterie » en raison du faible nombre des protagonistes concernés et de leur profil.
Il a ajouté que les frontières du pays restaient ouvertes. En outre, il a indiqué que les coups de feu entendus dans la matinée dans le cœur de la capitale avaient été tirés après un début de mouvement de foule.
Le calme est ensuite rapidement revenu dans la capitale gabonaise où la situation est revenue à la normale.