Suite de la tournée du directeur de cabinet d’Ali Bongo dans le Haut-Ogooué : Brice Laccruche Alihanga à Okondja

Brice Laccruche Alihanga à Okondja vendredi 19 juillet 2019 © DR

Après Franceville fin juin, le bras droit d’Ali Bongo est arrivé vendredi 19 juillet dans le département de la Sébé-Brikolo après être passé par celui de Lékoni-Lékori.

« La Sébé va changer », a lancé Brice Laccruche Alihanga aux militants du PDG venus l’accueillir à son arrivé hier à Okondja, ajoutant : « le Président m’a envoyé vers-vous avec tout ceux dont la responsabilité est d’améliorer vos conditions de vie »

Routes, eau, électricité…, le directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, qui occupe également ce poste au sein du PDG, a présenté tour à tour à la population d’Okondja les responsables qui, au sein du gouvernement et de l’administration, sont chargés de transformer le département de la Sébé et d’améliorer les conditions de vie de ses habitants en répondant à leur besoins prioritaires.

« Nous ne vous promettons que ce nous pouvons faire »

Dressant un bilan de l’action publique, celui qui est aussi membre du comité permanent du bureau politique du Parti Démocratique Gabonais, tout en regrettant publiquement que davantage n’ait pas été fait jusqu’à présent, a promis une accélération dans la mise en oeuvre des politiques publiques qui doivent être, selon les termes de M. Laccruche Alihanga, « plus concrètes, plus efficaces et moins dispersées », comprendre plus ciblées sur les urgences du quotidien, conformément à la volonté du chef de l’Etat.

A Okondja, les choses changent peu à peu. Le secteur minier, qui tire l’économie locale, s’y porte bien. La Nouvelle Gabon Mining, société à capitaux chinois et indiens, le deuxième opérateur de manganèse dans le pays derrière la Comilog, s’y est implantée. .

Mais c’est l’agriculture, secteur très intensif en main d’oeuvre et créateur de valeur ajoutée localement, qui concentre toute l’attention des autorités. En août 2018, la Caistab y a lancé la plus grande plantation de café du pays qui s’étend sur 80 hectares. Une usine de transformation, avec son cortège d’emplois, devraient être édifiée prochainement.

D’autres cultures ont vocation à y être développées. Car, ici comme ailleurs au Gabon, le principal défi reste l’emploi. Chaque année, 20 à 25 000 nouveaux emplois devraient être créés pour simplement absorber la masse des nouveaux entrants sur le marché du travail.