Suite à sa suspension du CLR : Alexandre Désiré Tapoyo « étonné et surpris » par les « agissements » de Jean-Boniface Assélé

Le torchon brûle entre Jean-Boniface Assélé et Alexandre-Désiré Tapoyo (notre photo) © DR

C’est en ces termes qu’Alexandre Désiré Tapoyo, délégué général adjoint 1 chargé de l’implantation et des stratégies électorales au Centre des libéraux réformateurs (CLR), a réagi à la décision prise la semaine dernière par le président du parti de le suspendre, lui et le délégué général, Nicole Assélé, pour une durée de trente jours. Une sanction doublée d’une « traduction en conseil de discipline ».

Une décision irrégulière. C’est ainsi qu’Alexandre Désiré Tapoyo considère la sanction qui lui a été infligée, à lui et au délégué général, Nicole Assélé (lire notre article).

 »Toutes les personnes installées ont été nommées depuis novembre, voire décembre 2019 pour certains, avec l’aval du fondateur’. Mes attributions ont été suggérées à la déléguée générale par le fondateur. Ma mission est claire, dès lors que tout a été validé lors du directoire de décembre 2019 auquel avait pris part Jean-Boniface Assélé », a déclaré l’ex-ministre des Droits humains. Une manière polie de récuser toute régularité à la décision personnelle prise par le président du parti Jean-Boniface Assélé.

D’ailleurs, pas plus que Nicole Assélé, l’autre sanctionnée, qui a tenu vendredi une réunion au siège du parti, Tapoyo ne semble en faire grand cas.  »Je poursuis mon job au sein du parti. D’autant que la volonté de tous les ‘Clristes’ est de nous voir devenir la première force politique au service d’Ali Bongo Ondimba, président de la République, et du peuple gabonais », a-t-il martelé.

A l’opposé d’un Jean-Boniface Assélé qui, contrairement à la volonté de la direction et de la base du parti, a donné ces derniers temps des signes contradictoires quant au maintien du CLR au sein de la majorité présidentielle. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles il est aujourd’hui de plus en plus esseulé au sein de la formation qu’il a pourtant créée.