Sommet extraordinaire de la CEEAC : Un « tournant historique » pour l’Afrique centrale, un « succès personnel » pour Ali Bongo Ondimba

Le président Ali Bongo Ondimba ce mercredi 18 décembre 2019 à Libreville © DR

Réunis ce mercredi 18 décembre à Libreville, les onze chefs d’Etat et de gouvernement, dont pas un ne manquait à l’appel, ont adopté à l’unanimité les projets de réformes proposés par le chef de l’Etat gabonais. Pour ce dernier qui faisait son grand retour à cette occasion sur la scène diplomatique, c’est sans conteste un succès personnel. 

« Ce 18 décembre 2019 marque un tournant historique pour la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale », a déclaré Ali Bongo Ondimba sur sa page Facebook et son compte Twitter. « La CEEAC sera désormais dotée d’une architecture institutionnelle à la hauteur des défis à relever », a poursuivi le numéro un gabonais, qui est aussi le président en exercice de cette organisation sous-régionale, en référence à l’adoption de l’ensemble des textes proposés à l’adoption de ses pairs.

Un « succès personnel » pour Ali Bongo Ondimba

« C’est le fruit de quatre années de travail acharné », a-t-il fait observer quelques heures dans son discours d’accueil devant ses pairs. En effet, cette IXème session extraordinaire du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale constitue l’épilogue d’un processus amorcé en 2015 à N’Djamena (Tchad) lors d’un autre sommet au cours duquel les leaders de la CEEAC avaient manifesté leur ambition de réformer en profondeur cette organisation, réputée pour ses lourdeurs administratives. Ils avaient alors mandaté leur homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba, pour mener à bien cette tâche.

« Pour notre sous-région, il y aura un avant et un après », a conclu Ali Bongo OndimbaPour le chef de l’Etat gabonais, qui effectuait aujourd’hui son grand retour sur la scène diplomatique, après un an passé à soigner les séquelles d’un AVC, « c’est sans conteste un succès personnel », comme l’a confié à La Libreville le sherpa d’un des chefs d’Etat présents aujourd’hui dans la capitale gabonaise. D’autant que, cerise sur le gâteau, c’est Libreville qui accueillera le futur siège de la commission de la CEEAC.