Invité vendredi matin, 19 novembre, du « Da Fresh Morning » sur Urban FM, la radio la plus populaire au Gabon, le porte-parole de la Présidence de la République a dressé, de façon très concrète et précise, le bilan de la longue tournée diplomatique (de trois semaines) du président Ali Bongo Ondimba à laquelle il a participé de bout en bout et qu’il a qualifiée de « très intéressante et fructueuse ». Répondant à une question d’un des journalistes, Jessye Ella Ekogha a expliqué pourquoi l’ex-coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, était présent à Glasgow lors de la COP 26 comme les Gabonais ont pu le voir sur un cliché largement diffusé à l’époque, mettant ainsi un terme à ce qui s’apparente à une fausse polémique comme il en prospère chaque jour sur les réseaux sociaux. Il s’agit du troisième épisode de notre série sur le bilan de la récente tournée diplomatique du président.
« Je vais revenir sur la photo (la même que celle utilisée pour illustrer l’article, NDLR) qui a circulé sur les réseaux sociaux et a donné lieu à beaucoup de commentaires. Mais avant ça, je voudrais expliquer pourquoi nous ne portons pas de masque.
Sur la présence de Noureddin Bongo Valentin. Celui-ci a travaillé sur deux points très importants. Avant d’accéder à la fonction de coordinateur général des affaires présidentielles, il était le représentant au Gabon de l’ONG Space for giants qui travaille notamment à la protection des éléphants. Or, 70 % des éléphants de forêt est présent au Gabon. Il a été invité par les organisateurs de la COP 26 dans ce cadre-là.
Par ailleurs, quand il était coordinateur général des affaires présidentielles, il a travaillé sur les crédits carbone, un sujet majeur à l’avenir pour le Gabon, que l’on retrouve d’ailleurs souvent dans les discours du président. Le principe : si vous captez plus de CO2 que vous n’en émettez, ce qui est le cas du Gabon grâce à la forêt équatoriale qui est un piège nature à gaz carbonique, vous devez être rémunéré car la permission d’émettre du CO2 sur notre planète est limité pour éviter que l’on dépasse 1,5 degré Celsius d’augmentation de la température d’ici 2050. C’est une manière de valoriser le fait que l’on permette à la planète de respirer, de limiter le réchauffement climatique. Ce qui a énormément de valeur. »