[Série] L’opposition gabonaise à un an de la présidentielle 2023 : Paulette Missambo, présidente controversée d’une Union Nationale atrophiée (4/4)

Paulette Missambo est désormais à la tête d'un demi-parti © DR

A un an de l’élection présidentielle, Jeune Afrique a publié un article très fouillé consacré aux principaux leaders de l’opposition gabonaise. « Si les prétendants sont nombreux, l’heure semble aux querelles intestines et aux débauchages plutôt qu’à l’union des forces qui avait prévalu en 2016 », écrit l’hebdomadaire panafricain. Voici un extrait consacré à Paulette Missambo (Union nationale).

« Quid, enfin, de Paulette Missambo (pour éventuellement succéder à Jean Ping à la tête de l’opposition gabonaise) ? Élue en novembre dernier à la tête de l’Union nationale, le parti fondé par Zacharie Myboto et feu André Mba Obame, elle pourrait créer la surprise. « L’opposition gagnerait beaucoup à être représentée par une femme », estime l’un de ses soutiens. Sur le papier, l’hypothèse semble séduisante, d’autant que le Gabon est reconnu en Afrique comme l’un des pays les plus volontaristes en matière de parité. Mais, après des débuts prometteurs, le vent a fini par tourner pour celle qui fut ministre de l’Éducation et de la Santé sous Omar Bongo Ondimba.

Son élection au forceps à la tête de l’UN face à Paul-Marie Gondjout, le gendre de Zacharie Myboto, n’a toujours pas été digérée par une bonne partie des cadres et des militants. Début juillet, certains d’entre eux lui ont adressé une missive dénonçant sa gestion « autocratique et clanique », en menaçant de quitter le parti. Quelques jours plus tard, le 23 juillet, Paul Marie-Gondjout enfonçait le clou en créant, avec la bénédiction du patriarche Myboto, l’Union nationale initiale, formation qui a vocation à porter sa candidature lors de la présidentielle de 2023, entérinant ainsi la scission de l’UN. »

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