[Série] L’opposition gabonaise à un an de la présidentielle 2023 : Jean Ping définitivement hors-jeu (1/4)

L'étoile politique de Jean Ping en passe de s'éteindre © Facebook / JP

A un an de l’élection présidentielle, Jeune Afrique a publié un article très fouillé consacré aux principaux leaders de l’opposition gabonaise. « Si les prétendants sont nombreux, l’heure semble aux querelles intestines et aux débauchages plutôt qu’à l’union des forces qui avait prévalu en 2016 », écrit l’hebdomadaire panafricain. Voici un extrait consacré à Jean Ping (Coalition pour la Nouvelle République).

« Qui pour succéder à  Jean Ping comme chef de file de l’opposition gabonaise en 2023 ? C’est la question qui taraude bien des esprits dans le microcosme politique gabonais, aussi tumultueux que le cours du fleuve Ogooué, alors que le scrutin approche à grands pas.

À bientôt 80 ans, Ping, ancien pilier du régime d’Omar Bongo Ondimba (OBO), ne semble plus en mesure de rééditer son exploit de 2016. Lors de ce scrutin, le 27 août, il avait réussi à construire l’union de son camp, ne s’inclinant au final que d’une courte marge – 48,2 %, soit 5 594 voix d’écart – face au président actuel, résultat qu’il conteste encore aujourd’hui. Sans doute l’apogée de sa longue carrière politique.

Six ans plus tard, le leader de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), qui passe le plus clair de son temps reclus avec son dernier carré de fidèles dans sa résidence du quartier Charbonnages, dans le 1er arrondissement de Libreville, a perdu de sa superbe.

Critiqué pour sa stratégie de boycott des élections législatives, Ping a vu ses principaux lieutenants lui tourner le dos un à un. Après Frédéric Massavala, l’ex-porte-parole de la CNR, ce fut au tour de René Ndemezo’o Obiang, nommé président du Conseil économique, social et environnemental, de Féfé Onanga, le « taulier de l’Ogooué-Maritime » ou encore de l’ex-Premier ministre Jean Eyeghé Ndong. Nommé haut-commissaire à la République, ce dernier a même déclaré publiquement qu’il soutiendrait Ali Bongo Ondimba (ABO) lors de la présidentielle de 2023. »

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