[Série] L’opposition gabonaise à un an de la présidentielle 2023 : Alexandre Barro Chambrier tente de faire oublier son cuisant échec aux législatives (2/4)

Il faudrait un miracle pour qu'Alexandre Barro Chambrier puisse s'imposer à la tête de l'opposition gabonaise © Facebook / ABC

A un an de l’élection présidentielle, Jeune Afrique a publié un article très fouillé consacré aux principaux leaders de l’opposition gabonaise. « Si les prétendants sont nombreux, l’heure semble aux querelles intestines et aux débauchages plutôt qu’à l’union des forces qui avait prévalu en 2016 », écrit l’hebdomadaire panafricain. Voici un extrait consacré à Alexandre Barro Chambrier (Rassemblement pour la Modernité).

« Jean Ping a priori hors-jeu, et la nature ayant horreur du vide, on se bouscule aujourd’hui au portillon. Parmi les principaux prétendants, Alexandre Barro Chambrier, qui tente de prendre de vitesse les autres challengers. Celui qui fut ministre du Pétrole durant le premier mandat d’Ali Bongo Ondimba multiplie les déplacements en province.

À son crédit, «  une image de sérieux et de compétence, notamment à l’international », comme le reconnaît un ministre qui l’a côtoyé du temps, pas si lointain, où il était l’un des barons du Parti démocratique gabonais (PDG).  Mais pour espérer s’imposer à la tête de l’opposition, Barro Chambrier devra surmonter un certain nombre d’obstacles.

Son parti, le Rassemblement pour la modernité (RPM, ex-RHM), ne dispose pas encore d’un niveau de structuration important à l’échelle du pays. En outre, il ne dispose pas d’un capital sympathie très élevé chez les autres opposants. « C’est un rallié de la 25e heure », raille un vice-président de l’Union nationale (UN), allusion au fait que l’intéressé n’a rejoint que relativement tard les rangs des adversaires d’ABO.

Enfin, Barro Chambrier devra tenter de faire oublier son échec au second tour des élections législatives de 2018, dans le 4e arrondissement de Libreville. Dans son propre fief familial, il avait été battu par le jeune candidat du PDG, Severin Pierre Ndong Ekomie, dont c’était la première campagne. « Comment peut-on prétendre se faire élire chef de l’État quand on est incapable de se faire élire député dans sa circonscription ? » persifle le même vice-président de l’UN. »

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