[Série] Les nouveaux visages du gouvernement gabonais : Pacôme Moubelet, le retour d’une valeur sûre

Pacôme Moubelet Boubeya est de retour au gouvernement au poste de ministre des Affaires étrangères qu'il a déjà occupé de 2016 à 2017 © DR

Il est l’un des nouveaux visages du gouvernement gabonais nommé ce vendredi 17 juillet et piloté par le premier ministre, Rose Ossouka Raponda. Pacôme Moubelet Boubeya vient d’être nommé à la tête d’un ministère, qu’il a déjà occupé, celui des Affaires Etrangères, en remplacement d’Alain-Claude Bilie-By-Nze, parti à l’Energie. Un renfort de poids pour le pôle régalien qui ressort renforcé de ce changement de gouvernement. Voici sa biographie rapide.

Il est de retour. Doublement. Au Gouvernement et aux Affaires étrangères.

Pacôme Moubelet-Boubeya, l’une des personnalités les plus emblématiques du premier septennat, l’une des plus expérimentée aussi, est ce que l’on appelle une valeur sûre.

Membre fondateur du Mouvement gabonais pour Ali Bongo Ondimba (Mogabo), ce natif de Bitam (Woleu-Ntem) aujourd’hui âgé de 57 ans fut tour à tour ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche scientifique (janvier 2014-2015), puis ministre de l’Intérieur (2015-octobre 2016), ministre des Affaires étrangères (octobre 2016-2017) et enfin ministre de la Forêt et de l’Environnement.

Évincé du gouvernement en mai 2018 du temps de la superbe de Brice Laccruche Alihanga, l’ex-directeur de cabinet du président de la République, ce très proche du président est de retour au gouvernement à la tête d’un ministère qu’il a déjà occupé, celui des Affaires étrangères, en remplacement d’une autre figure du Mogabo, Alain-Claude Bilie-By-Nze, nommé lui à l’Energie.

Un poste taillé sur mesure pour ce polyglotte qui a effectué ses études supérieures en Angleterre, en particulier à l’université de Salford, près de Manchester, où il a obtenu un DEA (équivalent master 2) en politique africaine, ainsi qu’un DESS (idem) en interprétation-traduction.

Avec le retour de Pacôme Moubelet aux Affaires étrangères, l’arrivée de Michael Moussa Adamo à la Défense et le maintien à leur poste de Lambert-Noël Matha à l’Intérieur et d’Erlyne Antonella Ndembet à la Justice, le pôle régalien sort passablement renforcé de ce changement de gouvernement.